Le Bonheur chez Descartes

« Depuis la nuit des temps, les hommes sont en perpétuelle quête de bonheur, c’est pourquoi, de nombreux philosophes se sont penchés sur cette question existentielle.

Dans l’extrait proposé « Lettre à Élisabeth » de René Descartes, celui-ci prend une citation de Sénèque comme sujet de réflexion.

À la suite de laquelle, l’auteur dégagera explicitement trois choses importantes afin de parvenir à être satisfait et heureux dans ce parcours qu’est la vie. Au travers de ses propos, nous pouvons nous demander comment l’auteur caractérise-t-il le bonheur.

Dans un premier temps, nous tenterons d’expliquer les deux facettes du bonheur puis nous dégagerons dans un deuxième temps les conseils permettant d’atteindre ce but ultime. L’auteur en posant ces mots, montre sa mûre réflexion autour du sujet du bonheur.

Il qualifie celui-ci de souverain contentement qui est dans ce cas un sentiment intérieur et profond ressenti par celui qui est comblé.

Descartes met en exergue le fait qu’il y a 2 sortes de façons d’atteindre cet état : selon lui, nous avons un pouvoir sur le fait d’être heureux ou non, en provoquant nous même le bonheur.

Non pas en actes mais en forces psychologiques obtenues selon notre parcours de vie.

En l’occurrence la vertu, qui nous amène à tendre au bien en toutes circonstances, par exemple les réactions et paroles de l’autre, qui ne sont pas gérables à notre niveau, peuvent nous blesser et amener l’envie de vengeance mais cet état aurait un impact négatif sur notre personne intérieure.

En voulant faire du mal à son prochain, nous nous infligeons d’abord à nous même un mal être qui nous éloigne du bonheur.

L’auteur cite également la sagesse sans laquelle notre instinct, notre impulsivité nous mènerait à faire des choix pouvant nous nuire, nuire à notre entourage et contribuer à voir s’échapper ce sentiment de sérénité. Au contraire, il y a des facteurs sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir tel que le fait d’être considéré dans la société comme étant un individu exceptionnel ou reconnu.

Le regard que les autres nous portent dépendent d’eux-mêmes, du type de personne qu’elles sont.

On ne peut pas plaire à tout le monde.

Descartes montre également que les richesses, qu’elles puissent être matérielles ou encore sociales ne dépendent pas non plus de notre volonté. Concernant le matériel, un jour nous pouvons être à la tête d’une société en plein essor et vient un contexte de crise telle que la crise sanitaire que nous connaissons et du jour au lendemain, l’entreprise s’effondre et nos biens avec elle.

Du côté social, le fait de construire une famille peut être considéré comme richesse, cela encore est relatif à chacun.

Les relations sont fragiles et il faut les préserver, dans le cas où un dirigeant gagne très bien sa vie et qu’il possède une maison, une belle voiture, une épouse et des enfants, celui-ci peut tout perdre du jour au lendemain lorsque son succès se sera envolé. La troisième chose à laquelle l’auteur fait référence, c’est la santé, quand on est malade, on se rend compte que lorsque nous sommes en bonne santé nous avons un bien être contribuant à notre épanouissement. Le philosophe tente ensuite de donner une liste de choses à observer pour atteindre le bonheur.

Rendant ces choses accessibles à notre volonté et notre libre-arbitre. Tout d’abord, il s’appuie sur notre capacité à penser en faisant référence à l’esprit.

Selon notre éducation et l’évolution de notre conscience, nous avons la capacité de faire des choix : bons ou mauvais selon les circonstances se présentant à nous.. »