Le Bolchoï
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 Bolchoï 1 Le Théâtre Bolchoï, par son ancienneté, par ses
dimensions, par son respect de la tradition, par la qua lité des spectacles, par l'attrait qu'il
exerce sur les
foules moscovites et la fierté qu'il leur inspire, mérite bien son nom de
Grand Théâtre (« bolchoï » signifie
grand).
Situé au cœur même de la ville, dirigé par
Gueorgui Ivanov, c'est l'étape obligée que les dirigeants
soviétiques réservent à leurs hôtes de marque.
2 Inauguré le 20 août 1825, détruit par un incendie en 1853 et reconstruit en 1856, le Théâtre Bolchoï succédait
à l'école de ballet de Moscou fondée en 1773.
Il possède
le plus grand plateau du monde (une centaine de danseurs
y évoluent parfois ensemble, et les
chevaux y galopent
dans certains grands spectacles) et ses 2 200 places sont
toujours occupées.
Comme l'Opéra de Paris, le Bolchoï est, à la fois, une scène lyrique et chorégraphique : sur
60 spectacles annuels, on compte 40 opéras et 20 ballets.
3 Généralement, les spectacles se jouent dans de somp
tueuses mises en scène, et le public, qui apprécie fort les décors, applaudit souvent la scène encore vide sur
laquelle se lève le rideau.
Décors et costumes sont
traités
avec réalisme et minutie ; l'ensemble est réglé avec une extrême rigueur et l'exigence de la plus haute
qualité dans tous les détails.
Le Bolchoï ne tolère pas la médiocrité
chez les 300 chanteurs qui composent la
troupe.
Les voix célèbres d'Ivan Petrov, de Galina Vichnev- skaïa et d'autres s'y font entendre dans les grands opéras du répertoire : « Le Prince Igor », « Boris Godounov »,
« La Vie pour le Tsar », devenu depuis la Révolution
« Ivan Goussanine ».
4 Pourtant, c'est à ses ballets que le Bolchoï doit sa
grande renommée.
Il conserve, avec son rival le Théâtre
Kirov de Leningrad (auquel appartenaient Nouréev et la
danseuse étoile Makarova), la grande tradition de
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