Le barbier de Séville Beaumarchais Acte IV scène 6

« BEAUMARCHAIS Introduction : Augustin Caron de Beaumarchais, écrivain et dramaturge français, fut l'une des figures emblématiques du siècle des Lumières.

Il écrit Le Barbier de Séville en 1775, premier volet de la Trilogie de Figaro.

Il rapporte dans cette comédie les péripéties du comte Almaviva, déterminé à épouser la jeune Rosine malgré le tuteur de celle -ci, Bartholo.

Ce textrait se situe à la fin de la pièce, Rosine est humiliée après que B.

lui est appris que que Lindor est le messager du Comte et pr omet sa main à B..

Lindor accompagné de F.

arrive pour enlever R , cette scène prépare le dénouement, et dévoile le tête à tête des amoureux Pb : Comment cette scène très théâtrale évite la catastrophe en élucidant le quiproquo à l’origine du débit amoureux de R.

? I] UNE SCENE FORTE = DENSITE DRAMATURGIQUE a) Composition/découpage de la scène 1ère partie : mise à l'épreuve de L.

par R.

Jusqu'ou va t'il aller par duplicité (=double identité) ? Rosine pense que L.

l'a séduite pour mieux la donner au Comte A lmaviva  quiproquo .

Elle veut mettre au jour sa duplicité  R.

furieuse contre L.

2ème partie : Révélation de la véritable identité de L.

Cette partie = milieu de la scène = l'acmé = le sommet = le moment où l'intrigue est inextricable provoqué.

Révélation par F.

pr R.

quand il appelle L.

"Monseigneur"  Résolution du quiproquo.

(cf.

didascalies : jetant son manteau).

Expression des sentiments exacerbée.

3ème partie : Scène interrompue par l'arrivée annoncée de Bartholo et Bazile.

--> C'est Figaro qui p révient du danger.

2 personnes marquées par la frayeur : Rosine et Figaro.

Seul le Comte garde son sang -froid montre sa qualité de grand seigneur.

 -Les 3 parties s'enchainent très vite.

 F.

joue un rôle important dans la progression de la scène.

b) R.

une tragédienne R apparaît masqué « ton compassé »  R.

persuadé d’avoir été trahi par Lindor se montre distante : son ton compassé, et elle répond « monsieur »pour mettre une distance entre eux (comme avec Barth.) à Lindor. »