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LAW, John (16 avril 1671-29 mars 1729)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LAW, John (16 avril 1671-29 mars 1729) Banquier, ministre des Finances du régent Philippe d'Orléans Un duel, au cours duquel il tue celui son adversaire, oblige le fils d'un riche orfèvre d'Edimbourg, John Law, à de longs voyages en Europe. Ce document contient 437 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


Financier écossais. En 1716, il fut autorisé par le régent de France à fonder une banque privée dont les billets furent admis comme espèces dans toutes les caisses publiques. Remboursée au cours originel, la monnaie de papier devenait préférable au métal. Devant le succès de l'entreprise, il eut le tort de lier sa banque à la Compagnie d'Occident qu'il fonda et qui obtint les monopoles de la refonte et de la fabrication des monnaies et du recouvrement des impôts directs (1717/18). En 1718, la banque privée devint banque d'État. La spéculation effrénée dont furent l'objet les actions de la Compagnie, devenue Compagnie des Indes, amena Law à émettre une quantité de billets largement supérieure aux avoirs réels de la banque. Face à la hausse inconsidérée des titres de la Compagnie des Indes, les porteurs, pris de panique, réalisèrent leurs billets, c'est-à-dire se firent rembourser leur valeur en métal. Law, devenu contrôleur général des Finances en janv. 1720, ne put rembourser et son système s'effondra en déc. Il dut alors s'exiler et mourut dans l'indigence. Cette expérience permit de résorber une part importante de la dette publique, mais eut des conséquences psychologiques désastreuses, faisant naître dans l'opinion publique française une prévention invincible contre toute forme de papier-monnaie et retardant les progrès du système bancaire français.

« LAW, John (16 avril 1671-29 mars 1729) Banquier, ministre des Finances du régent Philippe d’Orléans Un duel, au cours duquel il tue celui son adversaire, oblige le fils d’un riche orfèvre d’Edimbourg, John Law, à de longs voyages en Europe.

Il y étudie ici et là les systèmes financiers et le jeu qui lui permettent de se constituer une fortune.

Il se convainc qu’il faut mettre en place une banque d’Etat, que celle-ci doit drainer à elle l’or et l’argent et mettre en circulation des billets pour une valeur supérieure au dépôt qu’ils constituent afin d'accélérer les échanges, de développer le commerce et donc d'accroître la richesse.

Soutenu par Philippe d'Orléans dont il est proche, il crée, en mai 1716, la Banque générale.

Etablissement de dépôts, de virements, d’escomptes des lettres de change, elle émet des billets convertibles à vue et au porteur.

Ces billets ont, qui plus est, la vertu d’être acceptés par toutes les caisses publiques, comme le sont les espèces, et permettent donc d’acquitter les impôts.

Le succès dépasse vite les hypothèses les plus optimistes.

En 1717, Law fonde la Compagnie d’Occident qui a pour mission d’exploiter les richesses du Mississipi et qui obtient le monopole du commerce avec la Louisiane.

En décembre 1718, la banque de Law devient Banque royale et la Compagnie d’Occident qui a racheté les privilèges de quelques anciennes compagnies coloniales, devient en 1719 la Compagnie des Indes.

On se dispute bientôt d’autant plus les actions de la banque que Law obtient, en juillet 1719, le monopole des monnaies.

La banque de Law, dont on prononce en France le nom Lass, parce que l’on a confondu le W avec deux S, semble faire des miracles.

On voit un abbé gagner 18 millions de livres.

On voit même un mendiant gagner 70 livres.

Le 5 janvier 1720, Law est nommé contrôleur général des finances.

Mais parce qu’au début de l’année 1720 les bénéfices ne répondent pas aux attentes, deux princes du sang réalisent tout à coup leurs billets.

Soudain, c’est la panique.

Les billets émis par la banque sont sans commune mesure avec ses réserves de numéraires.

Les mesures prises ne parviennent pas à conjurer la banqueroute.

Law doit prendre la fuite.

Ruiné, il meurt à Venise.

Il laisse derrière lui des porteurs ruinés, comme lui, qui ne vont pas cesser de se méfier du. »

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