Laurel et Hardy

« \HDLN0000100029 \BOLD0003000279 \LINK0034500350PE_0574T \LINK0081300818PE_0530T \LINK0101701023PE_0193T Laurel et Hardy et le cinéma L'Anglais Stan Laurel et l'Américain Oliver Hardy deviennent, à la fin des années 20, le tandem de comiques le plus célèbre du cinéma international.

En 1932, leur court-métrage, "The Music Box" - "Livreurs sachez livrer", est récompensé par un oscar. Dans leurs quelque soixante courts-métrages, le tandem comique Laurel et Hardy - mythe universel du cinéma - a construit une véritable saga fondée sur un enchaînement de catastrophes dues à leur maladresse.

Leurs chapeaux melons, leur balourdise et leurs querelles incessantes de grands enfants débonnaires ont contribué aussi à leur célébrité. Laurel et Hardy se rencontrent par hasard.

Hardy, propriétaire d'une salle de cinéma, fait son apparition à l'écran dans de petites figurations, où il joue les seconds rôles avec Buster Keaton et Larry Semon.

Laurel voyage en 1910 et en 1913 avec Fred Karno et son English Music Hall à travers les États-Unis, où il finit par s'établir.

Pour gagner sa vie, il imite son compatriote Charlie Chaplin, et travaille pour Universal avant de rejoindre Hal Roach, pour lequel Laurel tourne une cinquantaine de courts-métrages qu'il a souvent écrits lui- même.

Les voici donc réunis pour la première fois dans le film de Roach intitulé "Putting Pants on Philip", en 1927. Au cours des trois années suivantes, ils tournent en moyenne un court-métrage par mois, dont beaucoup sont réalisés par Leo McCarey.

Laurel est le créatif au sein du duo, complètement à l'opposé de son personnage dans les films où il mime un enfant pleurnicheur que Hardy essaie d'éduquer avec une affectation souvent ridicule. Le tandem comique passe au cinéma parlant sans problème: les deux talentueux acteurs assaisonnent leur jeu de phrases soigneusement éparpillées et de peu de dialogues, simples de surcroît.

La plupart du temps, ils ne se servent que d'un très court scénario, car l'improvisation reste leur spécialité. Leur court-métrage récompensé d'un oscar, "The Music Box", en 1932, témoigne de l'insouciance avec laquelle Laurel et Hardy abordent le nouveau cinéma.

Bientôt suivent des films distrayants et brillants comme "Les Compagnons de la Nouba" et "Fra Diavolo" en 1933. Après Laurel et Hardy en croisière, les deux acteurs se séparent de Roach en 1940, avec lequel Laurel se brouille en raison de différences de conception du travail. Par la suite, huit autres films hollywoodiens voient le jour, six produits par la 20th Century Fox ("Fantômes déchaînés", "Maîtres de ballet", etc.), et deux par la MGM.

Cependant, comme les studios se mêlent de plus en plus des films autrefois conçus par Laurel, le succès ne vient pas.

Leur dernière oeuvre commune, "Atoll K" (1951), nous présente deux hommes fatigués et malades, désormais sur le déclin.

Ils ont le visage vieilli, flétri.

Hardy meurt en 1957, l'année où Roach vend leurs films à la télévision.

Laurel se retire du 1. »