LAURA BETTI
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
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1 / 2 LAURA BETTI
Actrice italienne née le l ".
mai 1934 à Bologne.
Ses études achevées, elle commence
une double carrière d'actrice et de chanteuse en 1955.
Les récitals alternent ainsi avec des
apparitions sur les planches (Arthur Miller,
Goldoni, Brecht, Beckett) dans des mises en
scène de Visconti et
Pier Paolo Pasolini.
En peu de temps, elle devient une des chanteuses
les plus célèbres et les plus mordantes du cabaret italien de l'après-guerre.
Elle s'est
véritablement imposée au public et à la cri
tique grâce à son indéniable talent artistique,
son engagement culturel et social, sa voix
vibrante et son jeu désinvolte.
En 1959, elle débute au cinéma avec LA DOUCLUR DE VIVRE de Federico Fellini et enchaîne aussi tôt avec LES ÉVADÉS DE LA NUIT de Roberto Rossellini.
En 1962, elle fait tra duire un récital par Jean Rougeul (qui s'occu
pait alors de « La rose rouge») et vient pré senter ce récital à Paris.
Elle y obtient un énorme succès public et critique.
En 1968,
elle collabore au film THÉORÈME de Pier Paolo Pasolini dans lequel elle joue le rôle de la servante en proie à la lévitation.
Son 1
interprétation lui vaut la Coupe Volpi pour la meilleure interprète féminine au Festival
de Venise 1968.
Dès lors, Laura Betti se montre de plus en plus intransigeante quant au choix des sujets que chaque jour elle reçoit.
Mêlant sa carrière cinématographique à la
politique, elle n'accepte
de tourner que dans
des films «engagés».
«Je tourne peu, je n'ai
pas fait tellement de films.
Ça m'arrive de faire un peu de bruit quand j'en fais.
Et je mêle toujours la politique avec mon travail.
La politique c'est tellement important, c'est
un
peu comme vivre, comme écouter de la
musique, comme manger.
Ça se reflète sur
les gens que je fréquente.
Je fais la lutte avec
les cinéastes italiens qui mènent un combat
sur le plan même du cinéma et pas seulement
comme citoyens.
Pour VIOL EN PREMIÈRE PAGE, par exemple.
j'avais montré comme j'aime mon travail.
Je savais que c'était une
lutte, quelque chose à gagner ou à perdre, je crois maintenant que j'ai gagné.» Dans la
version italienne de L'EXORC!STL.
de Friedkin, c'est Laura Betti qui prêta sa voix
à Linda Blair possédée par le diable.
FILMOGRAPHIE
/960
1963
1968
1970
1971
1972
1973
1974
1975
/976
1977
LA DOUCEUR DE VIVRE (La dolce i·ita, Federico Fellini).
LES ÉVADÉS DE LA NUIT (Era notte a Roma, Roberto Rossellini).
ld!J:]A!):LQÇI IL CERVLLJ:.Q (Épisode «La ricotta», Pier Paolo Pasolini).
IL MONDI Dl NOTTE (Gianni Proia).
THÉORÈME (Teorema.
Pier Paolo Pasolini).
SLEDGE (Giorgio Genti/i).
.
CAPRICCIO ALL'/TALIANA (Episode «Che casa suono le nuvo/e ?», Pasolini).
IL ROSSO St.'GNO DELLA FOLLIA (Mario Barn).
PAULINA S'EN VA (André Téchiné).
LA BANDA J AND S (Sergio Corbucci).
LA BAIE SANGLANTE (Ecologia di un delitto, Mario Bava).
AU NOM DU PÈRE (Ne/ nome del padre, Marco Bellochio).
VIOL EN PREMIÈRE PAGE (Sbatti il mostro in prima pagina, Marco Bel/ochio).
LES CONTES DE CANTERBURY (/ racconti di Canterburv.
Pier Paolo Pasolini).
LA SEPOLTA V/VA (Aldo Lado).
.
ANDARE E VEN/RE (Giuseppe Bertolucci).
IO E LUI (Luciano Salce).
ALLONSANFAN (Paolo et Vittorio Tai·iani).
LA CUGINA (Aldo Lado).
LA FEMME AUX BOTTES ROUGES (Juan Bunuel).
LA GRANDF BOURGEOISE (Fatti di ·gente perbene, Mauro Bolognini).
1900 ( Novecento, Bernardo Bertolucci).
VIZI PRIVAT/, PUBBLICHE VlRTU (Michlos Jancso).
LE GANG (Jacques Deray).
IL GABBIANO (Marco Bellochio).
LA NUIT TOUS LES CHATS SONT GRIS (Gérard Zingg).
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