L'attentat d'OrsiniLa bombe qui appelle au secours.
Publié le 17/05/2020
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La bombe qui appelle au secours 14 janvier 1858
C'est en criant: «Vive l'Italie! Vive la France!» qu'Orsini et Pieri, condamnés
pour attentat contre Napoléon III,
mon tèrent à l'échafaud le 13 mars 1858.
Devant l'Opéra, le soir du 14 janvier
1858, trois bombes avaient été lancées
contre la voiture impériale où
se trou vaient l'empereur, l'impératrice et le gé
néral Roguet.
Il y eut huit morts et cent
cinquante blessés.
Le couple impérial,
lui, était miraculeusement indemne,
mais la voiture avait reçu quelque
qua tre-vingts éclats et le général Roguet,
blessé au cou, saignait.
Les
aute11rs de l'attentat étaient quatre
révolutionnaires, disciples de Mazzini.
Seul son instigateur et organisateur,
Felice
Orsini, né en 1819, conspirateur
de longue date, membre de l'Assemblée
républicaine
de Rome en 1848, suscita
une certaine sympathie à cause de la
sincérité de ses convictions.
Pieri était
un personnage douteux.
Les deux
autres, Gomez, homme
de main, et
Rudio, très jeune,
ne furent pas con
damnés à mort.
Orsini avait voulu élimi
ner Napoléon III parce qu'ille considé
rait, depuis l'intervention des troupes
françaises
en 1849 contre la République
romaine, comme un obstacle aux
pro
grès de l'unité italienne, ce en quoi il se
trompait du tout au tout.
Les républi
cains français furent aussitôt accusés de
complicité, d'autant qu'Orsini fut
défen
du par un député partageant leurs idées,
l'éloquent avocat Jules Favre.
Le
gou
vernement fit voter une loi de sûreté gé
nérale (19 février 1858) organisant la ré-
pression.
Plusieurs républicains furent
déportés en Algérie.
En réalité, Napoléon III, qui avait autre
fois combattu aux côtés des carbonari, avait toujours été favorable à l'unité de.
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