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L'ASSIDUITÉ

Publié le 16/05/2020

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« L'ASSIDUITÉ 1.

Lecture - L'école buissonnière. Après le déjeuner, comme nous retournions à l'école, Gilardin me dit : « Si on n'y allait pas ? »... Un admirable après-midi commença...

Nous allions à travers les prés.

Nous courions dans la liberté...

Nous finîmespar nous arrêter derrière une haie...

Ce fut alors que nous fîmes une grande découverte.

Nous n'étions pas heureuxcomme nous aurions dû l'être... Il n'y avait pas longtemps que nous avions entendu sonner deux heures...

L'ennui nous prit.

Il nous semblait avoirusé tout le plaisir que pouvait contenir notre corps.

Gilardin me demanda : Quelle leçon avions-nous aujourd'hui ? » Nous avions une leçon de géographie.

Nous n'en eûmes pas plutôt parlé que j'eus envie de la réciter à Gilardin.Quand nous eûmes récité celle-ci, nous en récitâmes d'autres.

Nous passâmes de la géographie à l'histoire.

C'est cejour-là que j'appris, de la bouche de Gilardin, à quelles dates exactes avait commencé et fini la guerre de CentAns... Un même sentiment finit par nous faire quitter le lieu où nous étions. Si nous retournions à l'école ? » Nous en prîmes le chemin. Nous n'osâmes pas entrer, mais, par bonheur, le derrière de l'école donnait sur un hangar.

C'était l'été, les fenêtresétaient ouvertes.

Quand nous fûmes auprès du mur, au-dessous d'elles, nous pouvions entendre tout ce qui sedisait dans la classe. Nous restâmes là, cachés comme des lépreux auxquels est interdite l'entrée de la cité, mais nous ne perdîmes pasun des bruits du lieu dans lequel, à défaut de nos corps, résidaient nos âmes.

Nous reconnaissions des voix qui nousétaient chères, et qui étaient celles d'amis dont nous étions séparés. C'est Bonnet qu'on interroge », disions-nous. Que n'eussions-nous donné pour être à sa place ! A quatre heures, quand nos camarades sortirent de l'école, nous les vîmes défiler.

Quelle belle journée ils avaient dûpasser ! Et leur visage à tous, même celui des cancres, était éclairé par une lumière qui nous semblait celle de lascience.

Peut-être, pendant cet après-midi, avaient-ils appris des choses que nous ignorerions toujours.

Ils seraientavant nous, maintenant nous ne les rattraperions jamais. D'après Ch.-L.

PHILIPPE - Contes du matin.

Gallimard 2.

Réflexions sur la lecture. Qu'ont fait ces deux enfants au lieu d'aller en classe ? Ont-ils réfléchi à ce qu'ils faisaient ? Qu'est-ce que fairel'école buissonnière ? 1. Qu'ont-ils tout d'abord éprouvé ? Ne connaissez-vous pas une histoire qui débute un peu de la même manière ?(La chèvre de M.

Seguin.) 2. Quelle grande découverte firent-ils ? (L'ennui...) 3. Que se passa-t-il alors ? (Ils récitèrent leurs leçons, revinrent près de l'école, écoutèrent ce qui s'y disait,regrettèrent de n'être pas à la place de Bonnet, etc.) 4. Est-ce par crainte de la punition qu'ils ne sont pas rentrés en classe ? (Ils avaient honte.) 5. Qu'éprouvèrent les deux enfants ? (Du remords.) Pourquoi ? (Ils avaient trompé la confiance de leurs parentset de leur maître.) Finalement leur après-midi a-t-il été plus agréable que s'ils étaient allés en classe ? 6. 3.

Réflexions sur la vie. Que disent ceux qui veulent faire l'école buissonnière ? (Besoin de liberté, on apprend beaucoup de choses 1. 2.. »

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