L'artillerie
Publié le 16/05/2020
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L'artillerie
A la fin du XIXe siècle, l'artillerie était universellement
équipée de canons en acier hautement résistant, fabriqués
usuellement sous la forme de tubes superposés étroite
ment ajustés et souvent entourés dans
les parties les plus
larges par des enroulements de
kilomètr~s de fil à haute
résistance.
Le chargement par la culasse était devenu pra
tiquement universel, la fermeture de la chambre se faisait
soit par un bloc
'à coin' glissant verticalement, soit par
un cylindre en acier (culasse
'à vis') pourvu d'un filetage
interrompu qui pouvait s'ouvrir en pivotant autour
d'un
axe vertical latéral pour permettre le rechargement, se re
fermait de même et ensuite se verrouillait en tournant ho
rizontalement de
60° sur son axe.
Le canon et son véhicu
le à munitions, appelé avant-train, étaient habituellement
montés sur deux grandes roues.
Pendant la Première
Guerre mondiale, l'état boueux des champs de bataille de
France et de Belgique nécessita très vite des roues
à larges
bandages et une plaque protectrice de blindage
à l'avant.
A cette époque,
le dispositif habituel était de monter le
tube, non seulement sur des pivots permettant l'élévation
à l'angle correct correspondant à la portée désirée,
Ci-dessous: Cette 'Défense contre avions' fut peinte par Christopher
Nevinson pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'obus antiaérien est
équipé d'un mécanisme à retardement que l'on règle avant le départ .
L'impact des obus antiaériens sur leurs cibles était très faible .
En 1944, un nouveau type d'obus antiaérien était équipé d'une radio miniature.
mais aussi de le placer dans un berceau pour l'empêcher
de reculer par rapport au châssis,
le mouvement vers
l'arrière étant ralenti et absorbé par des .freins récupéra
teurs
à air ou à huile ou par de forts ressorts.
La partie
arrière du châssis, qui comprenait une 'flèche' et parfois
deux, s'ouvrait vers l'extérieur pour
le tir et était pourvue
d'une grande bêche, qui s'enfonçait dans
le sol pour
empêcher
le recul du châssis.
Depuis la Première Guerre mondiale,
il y a eu plusieurs
sortes de matériel d'artillerie.
Les canons pour tous usa
ges les plus employés ont des calibres d'environ 75 à
100 mm et tirent des munitions en cartouches avec une
douille en laiton, qui peut recevoir toute une gamme de
projectiles divers.
Avec une bonne équipe de pièce, de
six
hommes environ, les servants sont capables d'assurer des
tirs précis de trois
à six coups par minute.
Ces dernières
années,
le poids de tels canons a été considérablement ré
duit, passant d'environ deux tonnes
à une demi-tonne, et
les types
les plus modernes sont transportables par air et
larguables par parachutes.
A la bouche est fixée un frein,
habituellement du type multidéflecteur, qui évacue laté
ralement les gaz en utilisant leur force de détente pour at
ténuer
le recul.
A l'inverse des canons plus anciens, il est
possible de faire pivoter toute la .pièce de
360° en quel
ques secondes, de façon
à pouvoir tirer dans n'importe
quelle direction,
à des portées pouvant atteindre environ
15 kilomètres.
Les obusiers sont des canons de fort calibre mais avec un
Ci-dessous: Un bataillon d'artillerie de campagne américain opérant en
Corée en 1951 .
Cette batterie bombarde des positions ennemies avec un
obusier de 150 mm.
Le mortier est une version plus petite, plus légère et plus manoeuvrable
de l'obusier..
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- John Arbuthnot, amiral lord Fisher1841-1920Amiral de la flotte, entré dans la marine en 1854, Fisher fut capitaine de l'École d'artillerie àPortsmouth de 1883 à 1886 puis directeur de l'artillerie et des torpilleurs à l'Amirauté de 1886à 1890.
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