L'armistice de Rethondes«Fermé pour cause de Victoire».
Publié le 17/05/2020
                             
                        
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«Fermé 	pour 	cause  de 	Victoire» 	11 	novembre  1918 	
Avril 	191 	7  a vu un  premier  fléchisse
ment  des Empires  centraux,  mais seuls 
les 	
14 	points  de Wilson  (8 janvier  1918) 
précisent  les buts  de guerre  des Alliés.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ceux-ci,  dès avril  1918,  grâce à leur 
commandement  unifié, disposent  d'une 
puissance  de feu  considérable:  211 divi
sions  contre  181.
                                                            
                                                                                
                                                                    Après  la seconde 
bataille  de la Marne,  les foyers  de résis
tance  allemands,  dans 	
le 	nord de la 
France,  sont peu à peu  entamés.
                                                            
                                                                                
                                                                    
A 	
Spa, 	le 13 	août,  pour la première  fois, 
Ludendorff  et Hindenburg  poussent 
Guillaume  II 
à traiter.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	14 	septembre, 
une  note  austro-hongroise  propose que 
les  belligérants  engagent en pays  neutre 	
«une 	conversation 	directe».
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le lende
main,  l'Allemagne  offre la paix  à la 	Bel	gique  selon 	le principe 	«ni 	indemnités, 	ni 	réparations».
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	16, les Etats-Unis  dé
clinent  la proposition  austro-hongroise.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  17,  Britanniques  et Français  refusent 	
à leur tour  les offres  allemandes  et autri
chiennes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le 25,  la Bulgarie  demande 
l'armistice;  c'est la première  rupture 
dans 	
le front  des Empires  centraux.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le 
27, 	le président  Wilson prononce  un dis
cours  retentissant  sur la 	«paix 	perma	nente».
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	29, 	à la conférence  de 	Spa, 	Guillaume II, Hertling,  Hintze, Hinden
burg  et Ludendorff  s'accordent  sur la 
nécessité  d'un armistice  immédiat.
                                                            
                                                                        
                                                                     Le 
lendemain, 	
le 	cabinet  allemand  démis
sionne  et, 	
le 2 octobre, 	le prince  Max de 
Bade  accepte 	le poste  de chancelier  avec 
la  tâche  de conclure  la paix.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Dans 	la  nuit  du 3 au  4 octobre, 	il signe 
la  note  demandant 	à Wilson  l'ouverture  de 
négociations  sur la base  des principes 
défmis  les 8 janvier  et 27  septembre, 
note  qui est remise 	
le 6 octobre  au gou
vernement  américain par 	le chargé d'af
faires  suisse.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	lendemain,  l'ambassa
deur  de 	Suède 	remet  un document  ana
logue  au nom  de l'Autriche-Hongrie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Puis  c'est  une succession  de commu
nications  américaines,  allemandes et 
autrichiennes.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le 	
14 	octobre, 	le colonel 
House  part pour 	Paris 	en qualité  de 
représentant 	de 	Wilson.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le 25,  à la  con
férence  de Senlis,  Foch, Haig et 	Pétain 	se 	concertent  sur les conditions  d'armis
tice.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les Allemands  refusent la capitula
tion  mais,  après  bien des tergiversations 
et  devant  la dégradation  de la situation 
militaire, 	
ils 	finissent,  comme les Autri
chiens, 	par 	l'accepter  sans conditions.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le  8 novembre, 	le train  des plénipoten
tiaires  arrive en forêt  de Compiègne,  au 
carrefour  de Rethondes.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'armistice est 
signé 	
le 11 	novembre,  après une nuit  de 
négociations,  dans 	le 	wagon-salon de 
Foch.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Pétain 	conclut  son dernier  com
muniqué 	à la  presse  par 	ces 	mots: 	«Fer	mé pour  cause  de 	Victoire.»
                               2 / 2.
                                                                                                                    »
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- BRANDT, Edgar (1880-1960)Ferronnier d'art et industriel, il est l'auteur, entre autres, du monument de la flamme sous l'arc de Triomphe de l'Etoile et du monument de l'armistice de Rethondes.
- what cause would you be ready to fight for
- le changement climatique et l'une de ses cause
- Saint-Exupéry écrit dans Terre des hommes : « Etre homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde. » Vous étudierez avec soin cette définition de la responsabilité, en indiquant dans quelle mesure elle rejoint votre expérience personnelle.
 
     
                