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L'ARA PACIS

Publié le 16/05/2020

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« 438·9:..,..__ __ ~ L'âge d'or de la frise sculptée ...

À L'ARA PACIS Les tumultes de l'autel de Pergame À travers les siècles, la frise du Parthénon demeure le chef-d'œuvre que les artistes pren­ nent pour modèle, cherchant à l'égaler ou à le · dépasser.

Ainsi, au li' siècle avant notre ère, en Asie Mineure, lorsque le roi de Pergame , Eumène II, veut édifier un autel monumental orné d'une frise commémorant les victoires de son ancêtre Attale l" contre les Barbares galates, c'est à Athènes qu'il envoie des artistes, avec mission d'étudier les frises du Parthénon.

La frise de Pergame est plus grande encore et plus haute que celle du Par thénon.

D'autre part, elle est sculptée en ronde bosse, c'est-à­ dire que les figures qui y sont représentées se détachent complètement du fond, ce qui a pour conséquence une vigueur plastique accrue et des effets d'ombre et de lumière beaucoup plus dramatiques.

L'au tel de Zeus à Pergame, vers 180 avant n otre ère (Berlin, musée Pergamon).

Ensemble, et détails de la frise sculp tée.

Le thème de l'œuvre est plus mouvementé que celui de la frise du Parthénon.

L'autel de Pergame montre la lutte des dieux contre les géants montés à l'assaut de ! 'Oly mpe.

Le réci t s'ordonne en fonction de l'orientation du bâtiment selon les points cardinaux : les dieux de !'Ombre et des Profondeurs marines sont sculptés sur la paroi nord (Posé idon , la Nuit, Aphrodit e ...

); Dionysos et son cortège occupe nt le côté ouest; Hélios, le Soleil, et Séléné, la Lune, sont représentés sur le mur sud; enfin, à l'est, Héraclès et Héra répondent à Artémis, Apollon et Hé cate pour encadrer le couple divin majeur : Zeus et Athéna, dont les combats célèbrent le triomphe sur la force brute.

Zeus terrasse le plus fort des géants, Porphy rion , tandis qu'Athéna, couronnée par une Victoire, s'emploie à soulever de terre un géant ailé et à le soustraire ainsi à l'i nvincibi­ lité que lui donne sa mère, Gaïa.

Les clins d'œil au chef-d'œuvre athénien sont nombreux: ainsi, d'Artémis la pure , qui relève son chiton sur son épaule, à Séléné dont le vêtement glisse dans le mouvement de sa monture, il n'y a qu'un pas.

Mais le dynamisme touffu d e la composition crée un climat bien différent de celui de la frise du Parthénon, de même que l'agitation des corps contorsionnés par l'effort, ou l'express ion bouleversée des visages marqués par la dou­ leur , yeux exorbités, sourcils et fronts tour­ mentés.

À la sérénité de l'œuvre classique se substitue ici l'expression des passions déchaî ­ nées, où le pathétique vise au macabre et à l 'horreur.

L'époque n 'est plus à la confiance aveugle en des divinités protectrices de la cité, les valeurs traditionnelles se sont effon­ drées et le désespoir a surgi dans ce monde en crise.. »

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