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LANGUEDOC - ROUSSILLON - CAUSSESLa Cèze, son cours et ses gorges.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 lANGUEDOC -ROUSSilLON -CAUSSES La Cèze, son cours et ses gorges 30- Gard La Cèze n'appartient à la Lozère (si peu) que par ses sources et trois à quatre kilomètres de son cours.

Ses origines se si ruent tout près de Villefort, sur le Vielvy (996 mètres), en amont du village qui en a reçu le nom, Saint-André­ Capcèze.

Elle coun au sud-est dans un val raviné, profond, que de grands châtaignier s ombragent.

Elle ne tarde pas à pénétrer dans le grand bassin, anciennement houiller, de Bessèges où, très sinueuse , elle se développe en une infmité de replis.

En arrivant à Robiac , ville non moins noire e t enfumée par la houille de jadis que Bessèges , elle absorbe la Gagnières, puis passe à Molières, à Mey­ rannes et." enfin, entre à Saint-Ambroix, dans une large plaine, lac antique, dominée à l'est par les escarpeme nts du massif du Bouquet (631 mètres) Des gorges pittoresques Elle y cou le devant Saint-Victor-de-Malcap, Saint-Denis, Rivières où débouche l'Auzon et Rochegude oü tombe la Claysse , et où, s~Jr­ tout , commencent les gorges pittoresques par lesquelles l a Cèze vida ledit lac qui devint peu à peu plaine habitée.

Dans ces défilés généra­ lement boisés, oü son cours est 10rrueux, elle rencontre lnaraux et Monel us, puis le couloir étroit, entre roches, reprend une largeur de petite vallée.

La Cèze passe devant l'escarpe­ ment qui porte Saint-André-de-Roquepenuis.

Les plateaux entre lesque ls elle serpente étant très perméables, les eaux de source et les tor­ rents adventifs s'y engouffrent, notamment dans le massif crayeux du Bouquet , aux envi- r ons de Méjannes-le-Clap semés de tout petits lacs.

Puis ces sources jaillissent par de grandes fontaines sur la rive droite de la Cèze.

La dernière brisure Accrue de la sorte d'eaux vertes, très limpide s et con stantes, par ces fontaines du roc, la rivière reçoit l'Aiguillon et s'engage dans la gorge de Saint-Sauveur, ainsi nommée à cause d'une vieille chapeJle siruée sur un coteau de la rive gauche .

Au-dessus du connuent de la Valbonne , venue de la chartreuse de ce nom à la Roque , pittoresque village en amphi: théâtre que signalent un pont romain de douze arches et un vieux château, le cours de la Cèze, subiteme nt, se brise à la cascade du Sautadet, l'une des plus curieuses de France.

Une belle union La Cèze entre, à l'issue des gorges, dans une large vallée qui restera désor· mais telle , vallée toute méridionale avec de nombreux oliviers : elle reço i; la \lionne, longe la base de la h aute et fière colline de Sabran, coule devant la vûle de Bagnols, qui lui envoie le ruis­ seau de sa belle source, et passe entre deux massifs de noble apparence, les monts de Gicon et de Saint-Pierre, puis baigne Chusclan avant de s'unir au grand Rhône.

Photo B.

Joliat C> MCMXCI , Edito-Serviœ S.A.

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