Databac

L'ambivalence du droit : codification de l'ordre établi ou référence critique ?

Publié le 01/07/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'ambivalence du droit : codification de l'ordre établi ou référence critique ?. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« La mise en garde de Marx contre un Droit qui se prétendrait non-historique souligne avec force la difficulté évoquée. Mais elle ne peut être interprétée de façon mécaniste, comme une disqualification du Droit. Dans Misère de la philosophie, Marx précise qu'il peut être nécessaire de se référer aux droits de l'individu en tant que tel lorsque le poids de la collectivité tend à l'écraser, et aux droits de la collectivité en tant que telle lorsque des intérêts particuliers tout-puissants tendent à en .hypothéquer l'existence. On le voit, les enjeux varient avec les contextes ; mais ce qui demeure, c'est la nécessité d'une conception critique et problématisée du droit, bref d'une philosophie déjouant à la fois les illusions idéologiques du « droit positif » (ensemble de règles prévalant dans une société donnée) et les méprises ou les confusions du « droit naturel ». ...»

« 3 L'ambivalence du droit codification de l'ordre établi ou référence critique ? ■ LE DROIT.1 R EP ÈR ES I POI NTS DE VUE E T E N J EU X PHILOSOPHIQUES.

Définition : approche des différentes acceptions de la notion.

Est droit, au sens premier (latin : directus), ce qui correspond au tracé d'une règle (regula).

Appliquée à la réalité humaine, cette idée de rectitude (qu'on trouve aussi dans la racine grecque ortos) va recevoir des significations différentes selon les contextes et les en­ jeux théoriques.

Ces différences s'expriment le plus souvent dans la forme elle-m�C1 dont on peut repérer les variations : avoir droit à, avoir un droit sur, détenir des droits, exercer ses droits, avoir le droit de ; se référer au Droit, invoquer les Droits de l'homme etc.

L'idée première peut-�MK1 envisagée à travers le passage de l'ad­ jectif (droit différent de tordu, par exemple) au substantif (le droit entendu comme le propre d'une action droite par exemple).

De m�C1 qu'on se munit d'une règle pour tracer une ligne droite, on agit conformément à une norme (à une règle au sens figuré) pour avoir une conduite « droite l>, c'est-à-dire fidèle à une certaine exi­ gence, reconnue pour elle-m�C1 Défini comme le propre d'une telle conduite, le droit reste encore indéterminé tant qu'on ne précise pas le type d'exigence qui lui donne sens.

Il faut en appeler à la réflexion philosophique dès lors que le contenu m�C1 de ce type d'exigence ne semble pouvoir �MK1 caractérisé indépendamment de la mise en place d'une problématique mettant en jeu le rapport de l'homme, de la nature et de la société.

Ainsi, au degré « zéro », c· est-à-dire en ce point d'indifférencia­ tion que constituerait la nature « animale » de l'homme, uniquement référée à elle-m�C1 le «droit» ne semble pas avoir d'existence. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles