L'affolement du monde de Thomas Gomart - Analyse et critique du premier chapitre

« Compte rendu du premier chapitre de L’AFFOLEMENT DU MONDE de Thomas Gomart. L’affolement du monde est un ouvrage géopolitique, publié en janvier 2019 et connut un grand succès dès sa sortie.

Dans son ouvrage, Thomas Gomart, historien français des relations internationales et directeur de l’institut français des relations internationales (IFRI), dissèque dix enjeux géopolitiques pour permettre une compréhension des forces à l'œuvre, tandis que nous assistons à un changement de paradigme historique.

Ici, nous nous attacherons au premier chapitre de l’ouvrage : La chine à la conquête de la première place mondiale. Dans ce premier chapitre, Thomas Gomart nous propose un questionnement sur l’émergence de la puissance chinoise, puis nous détaille la façon dont elle a menée à une conquête de la première place mondiale.

L’auteur aborde dans un premier temps, la conception chinoise du monde, en précisant les moteurs de l’ascension de cette puissance.

Puis dans un second temps, il établit les dossiers vitaux et globaux, ici fondateurs de nouvelles ambitions.

L’auteur débute en précisant quelques éléments de l’histoire chinoise, il évoque d’abord des acteurs lointains, notamment l’amiral Zhang He, dans le but d’éclairer les actuelles et nouvelles ambitions chinoises.

Cependant, il n'a pas ignoré l'histoire plus récente en abordant les années 1949, 1972 et 1979. En 1949, la guerre de Corée éclate, puis permet d’octobre 1950 à janvier 1951 une intervention militaire de la République Populaire de Chine (RPC).

La Corée offre ainsi à la RPC « son baptême du feu international ». Cette intervention militaire sauve le régime de Pyongyang en Corée du Nord et permet officiellement l’entrée de la RPC sur le premier plan international. En 1972, la mesure de Mao Zedong d’isolement international de la Chine, prend fin suite aux accords entre les États-Unis et la Chine.

Une mesure initialement instaurée en vue de la « Révolution culturelle » et du conflit sino-soviétique durant les années 60. Puis en 1979, Deng Xiaoping entame une politique d’ouverture au niveau international en soutenant principalement l'économie du pays.

Il entend cependant de se fermer aux pays voisins en raison des menaces du régime vietnamien et de Moscou.

En conséquence, la Chine mène une intervention militaire au Vietnam du 17 février au 3 mars 1979.

Thomas Gomart poursuit en abordant le développement économique ascensionnel de la Chine.

En effet, les statistiques présentées dans l’ouvrage nous annoncent que la Chine acquiert une certaine puissance économique au niveau international.

Alors qu’elle représentait en 1973 plus de 4,6% du PIB mondial, elle passe en 2016 à 17,3%.

Ainsi est lié un second point, le contrôle politique de la Chine.

Effectivement, celle-ci tente de se joindre aux puissances occidentales.

Ici, deux objectifs sont à atteindre : une croissance économique maximale et maintenir contrôle sur les populations via un régime communiste.

Pour cela, la Chine emploie de nombreux programmes de reconnaissance faciale dans le but d’assurer un suivi étroit de la population.

Ainsi se marque une société de surveillance.

De plus, la Chine fait face à une population vieillissante, qui découle de la politique de l’enfant unique de 1979, puis abolie en 2015.

Détailler ces différents piliers de la puissance chinoise est essentiel à la compréhension des ambitions de la Chine. Puis, dans son second propos, dossiers vitaux et globaux , l’auteur souligne dans un premier temps les tensions qui persistent dans les régions du Tibet, Xinjiang, Taïwan et Hong Kong.

En effet, le Tibet tente d’affirmer son identité politique et religieuse à l’égard de la Chine.

Tandis que Xinjiang, se situant dans la même région c’est-à-dire entre huit pays, est écrasée par la politique répressive que mène Pékin dans le but de contrôler la région, mais aussi le poids démographique des Ouïgours.

DINE Lilie TG4 HGGSP. »