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L'affaire de Mers el-KébirUn grave choc psychologique.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'affaire de Mers el-Kébir Un grave choc psychologique 3 juillet 1940 Le 3 juillet 1940, à Mers el-Kébir, les forces navales françaises et britanniques se mitraillent pour la première fois depuis 1815.

Comment en est-on arrivé là? En 1935, le port de Mers el-Kébir, près d'Oran, devient l'une des principales bases navales de la flotte française en Méditerranée, dont le port d'attache est Toulon; l'escadre de Mers el-Kébir, parmi d'autres, est armée pour réagir efficacement à toute attaque, d'où qu'el­ le provienne.

Or, on se souvient que d'avril à juin 1940 la France n'a connu que des désastres.

Les succès franco­ britanniques en Norvège sont restés sans lendemain.

Le «miracle de Dunker­ que» n'a été qu'un feu de paille.

L'effon­ drement français, entre le 10 et le 23 juin, a marqué le «début de la fin».

Le 25, la France a déposé les armes.

Dans toutes ces circonstances, la Royal N avy mais aussi la Marine française ont joué un rôle primordial.

Seulement, après l'armistice, cette dernière se refu­ se, dans l'ensemble, à combattre aux cô­ tés de de Gaulle.

Pour les Britanniques, la situation est grave.

L'Allemagne est maîtresse de l'Atlantique.

De plus, à partir du 10 juin, la Grande-Bretagne doit compter avec la puissante Marine italienne qui vient de se ranger aux côtés d'Hitler.

Mers el-Kébir est relativement proche de Gibraltar, terriblement isolé.

Quant aux bases de Malte et d'Alexandrie, elles sont à la merci des Italiens ...

surtout si la flotte française bascule dans leur camp.

Ce n'est pas de gaieté de cœur que Churchill se résout à l'opération de Mers el-Kébir.

La force britannique «H», partie de Gibraltar et commandée par l'amiral Semerville, fait route vers l'escadre française sous les ordres de l'amiral Gensoul.

Semerville lance un ultimatum proposant aux Français plu­ sieurs solutions: se joindre à la Royal Navy; se rendre en Angleterre avec des équipages réduits; se diriger vers les Antilles ou les Etats-Unis; enfin, éven­ tuellement, se saborder.

Vers 9 h 30, le délai accordé est de six heures.

Gensoul envoie un message radio à l'Amirauté française, mais il ne men­ tionne que le dernier point de l'ultima­ tum.

Il reçoit l'ordre de combattre.

On lui annonce même des renforts.

Le délai étant expiré, Semerville hésite à tirer, afin de laisser à Gensoul le temps' d'envoyer le plus possible d'hommes à terre.

Mais le message-réponse de l'Amirauté française ayant été intercep­ té, Londres donne l'ordre d'attaquer.

C'est vers 17 h 25 que commence le bombardement.

Les cuirassés Dunker­ que, Provence et Bretagne sont coulés.

On compte 1200 morts dans les rangs français.

Le gouvernement de Vichy rompra ses relations diplomatiques avec le Royaume-Uni et nombre d'hésitants se rallieront à Pétain. 2 / 2. »

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