L’action publique et L’environnement aux états-unis

« L’action publique et L’environnement (le réchauffement climatique) Les Etats-Unis : Problématique : En quoi les politiques climatiques menées par les États-Unis s’avèrent inefficaces face au réchauffement climatique ? Plan : 1) 2) 3) 4) Le manque d’engagement Dépendance aux énergies fossiles et l’influence de l’industrie La Dérégulation Résistance au niveau local Au vu de l’impact du réchauffement climatique sur notre planète, il me paraissait important de s’intéresser à l’exemple des Etats-Unis, un pays vivement critiqué et remis en question par sa contribution et gestion au réchauffement climatique. Les États-Unis demeurent le premier pays au monde en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

Avec une superficie de près de 10 millions de kilomètres carrés, les États-Unis sont le troisième pays au monde par la taille aux premières loges pour constater le réchauffement climatique, en particulier sur leurs côtes.

Depuis la mise en évidence du phénomène du réchauffement climatique par les scientifiques, la position des États-Unis a beaucoup varié sur le climat : elle est tributaire des alternances politiques à Washington. 1) Les Etats-Unis ont été critiqués pour leur manque d’engagement et de leadership dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Les démocrates sont beaucoup plus sensibles à la question que les républicains.

Le climato scepticisme existe bien dans d’autres pays occidentaux, chez les populistes de droite principalement.

Mais les Républicains américains restent les moins susceptibles de voir le changement climatique comme une menace majeure.

Ce manque d’engagement provient aussi du fait que dès l’éducation les enfants ne sont pas sensibilisés et on leur explique que l’impact des hommes est atténué 2) Il faut d'abord noter que les États-Unis n'aiment pas être contraints par des accords juridiques internationaux.

Ils ont plutôt l'habitude de faire l'inverse, en particulier en matière commerciale : imposer leur propre loi au reste du monde.

C'est le principe de l'extraterritorialité.

Néanmoins, ils ont ratifié les accords de Paris avec la signature en 2016.

Mais en juin 2017, après quelques mois de réflexion et malgré le tollé international, Donald Trump s'est retiré de ces accords, qu’il jugeait trop contraignants.

Cette décision a participé à remettre en question leur volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Parce que les États-Unis demeurent le pays le plus puissant au monde, avec un président ultra médiatisé, il existe un « effet Trump » qui affaiblit la crédibilité de tout nouvel engagement international et encourage ceux qui veulent s’exonérer de leur responsabilité, particulièrement les populistes nationalistes.

Selon certaines statistiques les Américains ont tendance à être moins inquiets du changement climatique que le reste du monde. L'administration Trump a également procédé à des dérégulations environnementales, affaiblissant les normes de protection de l'environnement et des ressources naturelles.

Cela a eu pour effet d'encourager les industries polluantes à continuer leurs activités sans contraintes, aggravant ainsi le réchauffement climatique. Volteface dès sa prise de fonction : Joe Biden réintègre ces accords. Aujourd'hui, Joe Biden change radicalement la politique climatique des États-Unis : arrêt des forages et de l'oléoduc Keystone venu du Canada, Il s'engage à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Joe Biden prend donc le contrepied de son prédécesseur Donald Trump et il semble avoir pris la mesure de l'enjeu.

Il y’a un enjeu de soft power, d'image : il veut faire apparaître les États-Unis comme le nouveau leader de la lutte contre le réchauffement, Il y a donc de la part de Joe Biden un but de puissance. 3) L'industrie des énergies fossiles aux États-Unis exerce une influence politique importante, ce qui peut entraver l'adoption de politiques climatiques plus ambitieuses.

Les lobbyistes.... »