L'action du feuet quelques-unes de ses conséquences.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 L'action du feu
et quelques-unes de ses conséquences
L'usage du feu remonte au Paléoli thique et là, déjà, l'homme a attaqué la
végétation, mais la destruction des
forêts immenses
du Pléistocène s'est
faite avec l'apparition des peuplades
agraires du Néolithique, voilà pour le
poids de l'histoire.
Il fallait de l'espace,
et vite, on prati
quait la culture sur brûlis.
Le drame,
c'est
que cela se fait encore, au jourd'hui, sur une trop grande échel
le.
Un écosystème forestier en son entier peut ainsi être neutralisé avec rupture de
l'équilibre naturel.
On peut s'arrêter à une possible régénération naturelle du sol.
La production des cendres augmen
terait la teneur en potasse dans le sol.
Le
piétinement intempestif des animaux en fuite ameublirait également la terre et favoriserait la pénétration de l'air.
Le
système du brûlis, très pratiqué en toute
zone semi-aride, favoriserait l'appari
tion de l'herbe et détruirait inexorable
ment cet amas.
d'arbrisseaux et de
buissons considérés inutiles.
Les réper
cussions des feux sont à examiner
en fonction du lieu, bien défini, et non seulement à l'aide de notions hâtives par rapport à un trop grand territoire.
Et cela
aussi bien dans ce qui
pourrait être
bénéfique que néfaste.
Ce qu'il faut retenir surtout dans nos
considérations, c'est le côté irréversible
des choses, une destruction de zone
forestière intertropicale a une portée
incalculable.
On se doit d'ajouter qu'il y
a très souvent répétition des feux et «culture» itinérante, cela peut conduire
à l'érosion des sols, le surpâturage qui suit y contribue aussi, en particulier avec
chèvres et moutons en de nombreux endroits.
Autrement dit tout défriche ment disproportionné tend à la dégra
dation.
Que ce soit en zone tempérée ou en pays
tropicaux, il serait absolument nécessai
re de «cultiver» les forêts restantes
devenues, à l'échelle planétaire, absolu
ment indispensables à l'oxygénation de
l'atmosphère.
Une savane peut se reboiser très lentement (si l'on n'intervient pas malencontreusement), ce sera une forêt secondaire ayant un peu de la physionomie ancienne, mais en tout cas jamais la forêt primitive.
Et cela est encore fonction de l'étendue concernée.
2 / 2.
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