L'Acropole d'Athènes
Publié le 22/10/2021
Extrait du document
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« Quand je vis l’Acropole, j’eus la révélation du divin » écrivit Ernest Renan en 1883 dans ses
Souvenirs d’enfance et de jeunesse .
Cette citation, aussi excessive qu’elle puisse paraître, révèle en
fait toute la grandeur de cet édifice aussi impressionnant qu’indéfinissable.
En effet, citadelle,
forteresse, sanctuaire, palais royal, refuge… nombreuses sont les qualifications qu’on associe à
l’Acropole.
Issu du grec akropolis union de akros (la hauteur) et de polis (la cité), il désigne plus
simplement la ville haute.
On retrouve une Acropole dans de nombreuses cités grecques, certaines
sont restées célèbres comme la Cadmée à Thèbes ou encore l’Acrocorinthe à Corinthe, mais au-delà
de toutes, une jusqu’à aujourd’hui a marqué profondément les esprits, c’est bien celle d’Athènes.
Si sa
beauté architecturale et son envergure impressionnante peuvent en partie justifier cette postérité, il
est nécessaire d’aller plus loin et de comprendre qu’en réalité, le destin d’Athènes et celui de son
Acropole, sont liés depuis ses fondements préhistoriques.
A travers l’histoire de cette dernière, c’est
toute l’histoire de la plus puissante des cités antiques qui se déploie et par extension celle de la
civilisation grecque dans tous ses aspects : politiques, économiques, artistiques, architecturaux… Dès
le XIIème siècle, c’est-à-dire quatre cents ans avant la véritable constitution d’Athènes, les premiers
habitants fondent une muraille à 150 mètres d’altitude sur cette colline un peu plus élevée que le
reste des habitations.
Par la suite, il semblerait que durant les siècles obscurs, ces fortifications aient
progressivement laissé place à un sanctuaire qui restait un lieu protégé.
Et ce jusqu’au VIIème siècle,
durant lequel Cylon l’Eupatride, alors que la cité commençait à prendre de l’ampleur, tenta de
s’emparer du pouvoir pour instaurer une tyrannie.
Il s’empara de l’Acropole pour être déclaré roi.
On
voit déjà le lien fort, la synecdoque qui s’établit entre l’Acropole et Athènes.
Mais les Athéniens
ruraux ne l’entendirent pas ainsi et massacrèrent Cylon et ses compagnons.
Ensuite, jusqu’à la fin du
VIème siècle, l’Acropole semble partager entre ses fonctions militaires et religieuse.
Tous les ans,
étaient organisées les Panathénées, de grandes processions jusqu’à l’Acropole.
Et tous les quatre ans,
on y ouvrait les Grandes Panathénées et ses concours tant sportifs qu’artistiques.
On arrive alors au
Vème siècle, à l’aube de l’apogée de la cité athénienne.
Mais avant cela, cette dernière est encore en
prise avec l’Empire Perse lors des terribles guerres médiques (500 – 449 avant J.C.).
Lorsqu’ils
revinrent à Athènes après la bataille de Salamine en 480, les Athéniens découvrirent leur cité
dévastée par leurs ennemis menés par le roi Xercès.
Evidemment l’Acropole n’avait pas été épargnée.
Temple, fortifications, statues… elle était presqu’intégralement détruite.
A ce moment-là la guerre bat
encore son plein, et l’Acropole va être assez pauvrement remis sur pied.
Mais heureusement, une
alliance entre cités grecques pour se défendre des Perses va voir le jour en 478.
C’est la ligue de Délos
dont le mérite de la création revient à Aristide, fin stratège et qui va permettre à Athènes de
prospérer.
La cité va très vite s’enrichir et sous l’impulsion de Périclès va connaître son siècle d’or, une
hémogénie absolue, en pleine période classique.
Nous allons particulièrement étudier l’Acropole à.
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