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La violence et l'histoire (cours Humanités, littérature, philosophie)

Publié le 28/11/2021

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« «S'il était aussi facile de commander aux esprits qu'aux langues, aucun gouvernement ne se trouverait jamais en péril et aucune autorité n'aurait besoin de s'exercer par des moyens violents.» d’après Spinoza.

La violence (du latin violentia) signifie une extrême véhémence, une grande agressivité, une grande brutalité dans les propos ou le comportement face à autrui généralement.

A premier abord on pourrait donc dire qu’une violence ne peut être légitime puisqu’elle est une entrave à l’Homme et au bon sens de l’existence.

Pourtant certaines violences, connues de tous, on pourtant servies à bâtir le monde que nous connaissons aujourd’hui, et par enchaînement logique les lois qui en découlent.

Alors nous nous posons la question suivante : Une violence peut elle être qualifiée de légitime ? Commençons par étudier la violence à l’état de Nature, puis dans le cadre de l’État, pour en finir on s’intéressera la violence dans la mise en place de la société. Qu’est-ce que la violence à l’état de nature ? Est-elle légitime ? L’Homme à l’état de nature se présente comme un individu cherchant à répondre à ses besoins : manger, boire, dormir… Rousseau a d’abord imaginé l’Homme dans une nature abondante qui lui donne tout à portée de main.

Dans ce cadre-là, en admettant que l’Homme est bon par nature, la violence n’existe pas : tout le monde peu assouvir ses besoins sans nuire à autrui.

Or cette nature devint de moins en moins généreuse.

L’homme est obligé de chasser, d’utiliser la force pour subvenir à ses besoins.

Dans ce cas nous pouvons assimiler la force à la vigueur physique.

Cette vigueur physique peut être utilisée pour faire le bien : chasser un animal pour manger ou pour faire le mal : frapper quelqu’un pour lui voler sa nourriture. Ainsi donc dans ce cadre, c’est la loi du plus fort qui régit les relations entre les hommes.

Les plus forts pourront se battre pour garder leur possession alors que les plus faibles mourront.

C’est donc un état de violence.

La violence peut désigner les actes nuisibles de la force : homicide, blessure, coups ... Nous pourrions comparer cela aux animaux se battant pour leur territoire, leur nourriture …. Pourquoi les animaux et les hommes se battent ils ? S’ils se battent c’est pour rester en vie.

Cette notion de survie est universelle et est ancrée dans l’instinct de chaque Homme.

Ainsi donc dès que quelqu’un nous provoque ou met notre vie en danger, l’homme d’instinct va répliquer en l’utilisant la force pour survivre.

Ceci donne des actes de violence. Est-ce que pour autant cette violence est légitime ? La légitimité peut se définit par ce qui est fondé en Raison, en Droit et en Justice.

Le droit de vivre ou de lutter pour sa survie est ancrée bien plus profond que dans la raison.

Si nous reprenons le système de l’inconscient de Freud avec le CA, le MOI et le SURMOI, nous pouvons envisager que ce droit de vivre est régie par le CA.

Ce dernier est le siège des pulsions, dès que quelqu’un nous attaque, nous répondront plus ou moins inconsciemment.

Ces pulsions agressives permettent à l’individu de protéger sa vie. D’un point de vue scientifique, ces réactions agressives sont gérer par les amygdales une partie du cerveau qu’on appelle le cerveau reptilien, héritage de notre forme animal.

C’est pour cela qu’il est naturel pour les Hommes, comme pour tout être vivant de lutter pour sa survie.

La raison est imprégnée de ce droit de vivre et va par conséquent juger de la nécessité de ses actions : La raison est là pour contrôler l’agressivité, pour canaliser la force.

C’est ce qui différentie l’Homme des animaux. Ainsi donc dans ce cadre d’une nature où les hommes sont livrés à eux même, les actes de violences ne sont que la conséquence de la volonté de préservation de l’Homme.

Nous pouvons accorder la légitimité à cette violence : la notion de vivre et de survire est fondé en raison – la fuite, l’attaque, l’inhibition (faire le mort) – et en droit – le droit de vivre et de survivre qui est universelle pour tous les êtres humains.

Cependant, nous avons définit la légitimité aussi comme fondé en justice.

Est-ce qu’il est juste que tout être vivant puisse vivre et lutter pour sa survie ? Nous pouvons admettre que oui. A l’état de nature, la violence pour lutter pour sa vie est légitime.

Nous avons aussi montré le caractère subjectif de la légitimité : propre à chacun, dépendant du CA et de la raison.

Cependant l’état de nature n’existe pas, les hommes vivent en société gouverné par un Etat. Y a-t-il de la violence lorsque les Hommes vivent en société ? Est-elle légitime ? Dans ce climat de violence qui existe lorsque les Hommes sont livrés à eux-mêmes, la sécurité de chacun est menacée.

Pour garantir cette sécurité et une certaine stabilité - une vie tranquille sans avoir peur de chacun - un contrat est établi avec tous les individus qui constituent cette société.

Ce contrat social, pensé par. »

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