La vie affective
Publié le 01/07/2020
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« L'approche normative intervient dès lors que l'on considère la passion comme ce qui peut troubler l'équilibre intérieur d'un être humain, notamment en prenant une place excessive, et ce, au détriment des autres fonctions. Pour Aristote lui-même, l'homme est essentiellement être raisonnable, ce qui signifie que la passion, en lui, ne doit exister que sous le contrôle de l'instance par laquelle s'accomplit l'activité réflexive qui doit assurer maîtrise de soi et maîtrise de l'existence. Une extériorisation périodique des passions (catharsis) permet à la raison d'échapper à la « pression » qui sinon s'exercerait sur elle et nuirait à son fonctionnement. L'éthique grecque définit un art de vivre où la passion doit être contrôlée de diverses manières : l'ataraxie (absence de trouble) permet à l'homme de vivre en harmonie avec sa nature, qui l'incite à se conserver en excluant tout ce qui pourrait lui nuire. La pensée cartésienne, dans une perspective un peu différente, valorise la passion, mais disqualifie son excès. La fonction naturelle des passions est pour Descartes d'inciter « l'âme à vouloir les choses que la nature dicte nous être utiles et à persister dans cette volonté » (Passions, 52). ...»
«
1
La vie affective
■ LE DÉSIR.
" Élire les caresses dans le champ bleu de la mémoire ...
A ton visage
les mains les feuilles assemblées retrouvent /'instant hésité, la forme qui se
rêve et devient tiède.
Tout est si vrai! Sur les collines éparses les oiseaux
sont complices de la lumière.
Fiori.
Les premiers mots te doivent le jour.
»
1 REPÈRES 1 RÉALITÉ
DU DÉSIR ET SIGNIFICATION
EXISTENTIELLE.
• Approche générale.
- Tout être vivant est animé d'un instinct de conservation, qu'on
peut aussi appeler « désir de persévérer dans l'être ».
Quand ce désir
prend conscience de lui-même, il s'appelle tout simplement désir ou
désir d'être (cf.
Spinoza : ...
« le désir se rapporte généralement aux
hommes, en tant qu'ils ont conscience de leurs appétits et peut,
pour cette raison, se définir ainsi : le Désir est I' Appétit avec
conscience de lui-même ».
Éthique, 111, Proposition 9, scolie).
- Différent du besoin (état de tension interne lié à une privation
ressentie par le sujet), le désir implique, pour l'être humain, la repré
sentation d'un objet ou d'une satisfaction, et ceci en liaison avec ce
que Freud appelle une « trace mnésique » laissée par des· expérien
ces antérieures de satisfaction.
Le désir implique donc autrui dans la
mesure où les expériences de satisfaction vécues et stratifiées met
tent en jeu d'autres personnes.
- Il faut en outre préciser que pour l'homme, en tant qu'être de
culture, besoin et désir sont historiquement déterminés, et peuvent
varier dans le!fl contenu comme dans leur diversification.
Cf.
sur ce
point Marx : « La forme différente que prend la vie matérielle est
chaque fois dépendante des besoins déjà développés, et la produc
tion des besoins, tout comme leur satisfaction, est elle-même un
processus historique que nous ne trouvons jamais chez un mouton
ou chez un chien » (L 'Idéologie allemande, première partie, Éditions
Sociales, page 98).
• Quelques aspects éthiques du problème.
- S'il est vrai qu'en visant autrui et sa reconnaissance, le moi ne
cherche en fait que « l'unité avec lui-même », on débouche sur l'im
passe de l'individualisme.
Kant notait (Fondements de la métaphysi
que des mœurs) que le désir singulier, lorsqu'il prétend réduire autrui
à un simple moyen, compromet l'humanité en tant que telle.
Si je.
»
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