LA VERITE MEDICALE (3)Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecineLouise L.
Publié le 22/05/2020
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LA VERITE MEDICALE (3)
Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: lgendes et ralits de notre mdecine
Louise L.
Lambrichs
Troisime partie
Claude Bernard
Ç Savant, martyr, philosophe
et fondateur de la mdecine exprimentale È
Lambrichs annonce: si Claude Bernard, quoique de dix ans lÕan de Pasteur, quoiquÕil ait exist des
rapports de matre lve entre le premier et le second, arrive en seconde position dans son tude, cÕest que
la lgende de Claude Bernard nÕa pas lÕampleur de celle de Pasteur.
Sans images, pas de lgende ?
Claude Bernard nÕest pas populaire: son Ïuvre est beaucoup plus complexe pour les non-initis, ses
expriences ne sont pas spectaculaires.
Homme discret voire secret, il se mit peu en avant, lÕoppos de Pasteur, curieux et fonceur.
AujourdÕhui
encore, mme sÕils sÕappuient sur les travaux de leurs matres, les Ç pastoriens È et les Ç bernardiens È
sÕopposent galement par leur temprament: les premiers Ç inconditionnels dÕune science quÕils pensent ou
rvent toute puissante È (p.117), les seconds Ç plus sensibles dans leurs analyses des critres autres que la
seule efficacit scientifique È.
(p.117)
Ç Je passe pour un homme trs heureuxÉ ÈLes raisons subjectives qui expliquent les diffrences dÕattitudes entre Pasteur et Claude Bernard
sont videntes.
Pasteur est heureux, en mnage, dans ses entreprises, confiant dans la vie et dans lÕavenir.
Claude Bernard, quant lui, est mari Ç la plus mesquine et la plus acaritre des pouses È (Jean
Rostand, Hommes de Vrit, p.63)
LÕauteur de confirmer: Ç la mdecine ne le passionne pas, et la perspective dÕexercer comme
praticien ne lÕattire gure È (p.124), seule la physiologie le retient plus avant (enseignement de
Franois Magendi (1783-1855).
Si Pasteur semblait interventionniste, Claude Bernard, au
contraire, apparat comme un homme passif.
Quand Magendie dcide de prendre Bernard comme prparateur au Collge de France, sa carrire se
trace soudain.
Se marier: le dsir dÕun autre ?
35 ans, diplme de mdecin, peu de revenus (Magendie lÕa renvoy: quand lÕlve dpasse le matreÉ),
Claude Bernard travaille dans un petit laboratoire: Ç la passion de lÕexprimentation ne le quittera plus È
(p.127) mais les difficults matrielles sont normes et il veut tout abandonner.
Ses amis dcident pour lui
de le marier.
Pelouze, chimiste lui fait rencontrer Marie-franoise Martin, 26 ans, fille du Docteur Henri
Martin.
Marie-Franoise, sage mais borne, dvote, Ç mal prpare lÕidal dÕune union spirituelle avec un
homme suprieur ternellement absorb par la pense et la rflexion È (p.128).
Leur union Ç ne fut quÕun
lamentable malentendu È (p.128).
Un homme impntrable, une femme quelconque
Beaucoup de mariages lÕpoque taient des mariages dÕintrt, le mariage de Claude Bernard: 20 ans, Ç de
lÕindiffrence la haine È (p.129).1www.mediprepa.com.
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