LA VERITE MEDICALE (10)Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecineLouise L.
Publié le 22/05/2020
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LA VERITE MEDICALE (10)
Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: lgendes et ralits de notre mdecine
Louise L.
Lambrichs
Deuxime grande partie
ÒClaude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud:
Mthodes et ralits mdicalesÓ
Neuvime partie
ÒEntre deux dterminismesÓ
Aprs cette projection dans le futur mdical, lÕauteur se propose de revenir sur le dterminisme
freudien et le dterminisme bernardien : comment sÕarticulent-ils ? Comment y redfinir la sant ?
Le sens commun dfinit la sant par la ngative, tre en bonne sant, cÕest ne pas tre malade.
Philosophes et savants ont voulu donner un sens positif au mot : Ç bon tat physiologique dÕun tre
vivant(É) È puis Ç bien tre physique È.
(p.378)
LÕvolution des diffrentes dfinitions traduit lÕvolution des approches mdicales, Claude Bernard, Pasteur et Freud ont tous rencontr la question : Ç quÕest-ce qui dtermine la sant ? È, il sÕagit de
Ç comprendre par quel mcanisme gnral lÕorganisme, face un certain nombre dÕagressions potentielles
- physiques, psychiques - parvient prserver ou restaurer son quilibre pour retrouver le dit bien tre .
È
(p.
379)
Les trois savants taient-ils dÕaccord sur ce point ? Plusieurs lgendes cohabitent au sujet des trois
points de vue, un moyen terme expose ainsi la rponse des trois hommes : lÕorganique est le terrain de
prdilection de la recherche mdicale - il sÕy joue Ç un ensemble de mcanismes dtermins qui
interviennent la fois dans la relation de lÕorganisme au monde extrieur et dans le fonctionnement
physique.
È (p.
380) - mais le dterminisme de ces mcanismes est entendre dans un cadre gnral
lÕintrieur duquel des tats divers cohabitent.
è une mdecine trois volets :
à volet bernardien : mdecine curative pour restaurer des mcanismes physiologiques
à volet pasteurien : mdecine prventive pour protger lÕorganisme des agressions bactriologiques
à volet freudien : mdecine prventive pour mieux intgrer les agressions psychoaffectives voire
sÕen dfendre.
Mcanisme psychique le plus complexe.
Mathilde S.
: un cas de porphyrie.
Rappel du texte de Freud : rve de lÕinspection faite Irma, 1895, souffre de maladie hystrique, succs
partiel, gurison de lÕanxit hystrique mais pas de tous les symptmes somatiques è rcit du rve page
382 : il fait lÕamalgame de trois cas vus par Freud, en en analysant chacun des lments, lÕon dcouvre que
le rve cherche effacer les raisons pour lesquelles le savant se sent coupable.
Le cas de Mathilde S.
: un cas de porphyrie vu dÕabord comme Ç purement psychiatrique È puis
accompagne de signes cliniques : insomnies, rtention urinaire, coliques Ç cÕest un trouble du mtabolisme
sanguin (É) lÕorigine È (p.
388) : une maladie perue au dpart - du fait de ses symptmes les plus
visibles, comme uniquement psychique.
Si toute maladie psychique peut trouver une explication biologique, la psychiatrie est menace dÕextinction.
La psychanalyse a divis les psychiatres en deux ensembles, ceux qui la rcusent cherchant Ç lgitimer leur
propre survie È, ceux qui la pratiquent voient la psychanalyse comme Ç une approche individuelle qui
cherche (É) permettre au patient de sÕy retrouver dans sa propre histoire et de restaurer son identit
souffrante ou menace.
A partir de quoi (É) une meilleure socialisation peut devenir possible, alors mme
quÕelle nÕest pas au dpart vis.
È (p.389)1/5www.mediprepa.com.
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