La vérité est-elle définitive ?

« Toute vŽritŽ est-elle dŽfinitive ? La vŽritŽ est une notion philosophique qui reprŽsente la certitude dÕun fait.

Elle reprŽsente le vrai s'opposant ˆ l'erreur et ˆ lÕillusion.

Il existe plusieurs stade dans la dŽcouverte de la vŽritŽ.

Cependant il ne faut pas confondre la vŽritŽ et la raison, ces deux notions se ressemble car elle montre la sincŽritŽ a travers lÕexpression du vrai.

La vŽritŽ est une notion essentielle car elle est placŽ au centre des prŽoccupations.

Cette mme vŽritŽ se construit donc ˆ travers un rapprochement que la certitude et le jugement viennent enrichir ou condamner.

La vŽritŽ est source de conflit et de contradiction.

Lorsque l'on emploie le mot Ç vŽritŽ È, on ne parle pas toujours de la mme chose ? S'agit-il de certitudes objectives obtenues par la raison ? De certitudes subjectives, convictions personnelles argumentŽes ? De croyances solidement ancrŽes ? De prŽjugŽs que mon esprit admet pour vrais par Ç paresse È comme dirait Kant ?Nous nous questionnerons alors sur les diffŽrents aspects de la vŽritŽ afin de mieux apprŽhender dans la deuxime partie sur ses finalitŽs. 1/ La vŽritŽ peut se fonder selon diffŽrents principes.

A/ La vŽritŽ est diffŽrentes pour tous le monde, comme dirait Blaise Pascale dans son ouvrage Ç les pensŽes È, la vŽritŽ est lÕexpression dÕune connaissance caressŽe par le coeur.

Mais en quel sens le cÏur nous aide-t-il ˆ conna”tre la vŽritŽ ? Quel r™le joue-t-il dans la recherche de la vŽritŽ ? Le cÏur permet de conna ”tre la vŽrit Ž en nous donnant accs aux Ç premiers principes È.

En philosophie la notion du coeur dŽsigne non pas un organe vital, mais la capacit Ž dÕun tre humain ˆ saisir les principes de manire intuitive, cÕest-ˆ-dire de manire immŽdiate, sans avoir recours ˆ un raisonnement ou ˆ une procŽdure logique.

B/ Cependant mme si elle est diffŽrentes pour chaque Homme, la vŽritŽ reprŽsente sans doute un terrain dÕentente entre les hommes.

Cette notion tranche entre le vrai ou le faux, et consiste en un accord entre les diffŽrentes dŽsaccord que pourrait avoir les Hommes.

La vŽritŽ peut tre partielle, relative ou encore provisoire.

En effet elle reprŽsente un vŽritable terrain dÕentente entre les hommes car ce qui est vrai vaut pour tous, et cÕest pourquoi les savants et les philosophes peuvent toujours dialoguer et tenter de sÕentendre, par opposition aux fous et aux fanatiques qui estiment que leurs opinions ou leurs croyances relvent dÕun Ç savoir absolu È, cÕest-ˆ-dire non nŽgociable ni compatible avec aucun autre. 2/ La vŽritŽ et lÕautocritique  LorsquÕune vŽritŽ devient dŽfinitive, on ne se pose plus de question, on ne sÕinterroge plus dessus.

Le risque est alors quÕelle se transforme en vŽritŽ universelle.

Or ce qui est dŽfinit comme vŽritŽ incontestable bannit alors le sens critique donc peut nuire ˆ lÕintelligence de la vŽritŽ.

Exercer son esprit critique, cÕest douter.

Pour accŽder ˆ la connaissance pleine et entire de la valeur dÕune chose, il faut nŽcessairement remettre en cause sa lŽgitimitŽ, son fondement.

Celui qui ne doute pas de ce quÕil voit ou de ce quÕon lui a dit nÕatteindra jamais la vŽritŽ : il fera donc confiance ˆ lÕopinion commune souvent erronŽe.

Celui qui ne doute pas croira que le Soleil tourne autour de la Terre, car cÕest lˆ le message que lui donnent ses sens, et il croira que la politique menŽe par tel homme dՃtat est juste, sÕil se lÕentend rŽpŽter quotidiennement par les mŽdias ou ses amis. Pour juger une chose, il faut donc douter.

Le doute est la premire Žtape vers la vŽritŽ universelle.

Pour douter, il Žtait nŽcessaire de mettre de c™tŽ lÕopinion commune et notre opinion universel ou encore le savoir.. »