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LA THÉORIE FREUDIENNE (fiche bac)

Publié le 23/06/2021

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« 1 / 2 LA THÉORIE FREUDIENNE La théorie freudienne constitue d'abord un renouvellement considérable des connaissances de l'appareil psychique humain, dont il sera surtout question ici, mais elle débouche largement sur d'autres do,maines, notamment l'art et la philosophie.

• Les instances constitutives du sujet Les idées principales de Freud prennent naissance dans les tâtonnements d'une pratique thérapeutique.

Confronté en tant que médecin aux troubles de l'hystérie, que certains praticiens de son époque tentaient de soigner par l'hypnose, prenant acte de sa nature inconsciente Freud � peu à peu mettre au point un traitement de la maladie par le recours aux associations d'idées librement exprimées.

Ainsi, se trouvent implicitement posés plusieurs principes qui de�5+@V bientôt jouer un grand rôle : l'h ypothèse de l'inconscient la fonction libératrice du langage, �A5+ d'accès indirect à l'inconscient, le rôle d'écoute du psychanalyste.

Par la suite, Freud explore systématiquement les manifestations concrètes de l'inconscient, le rêve, les actes manqués, les mots d'esprit, les névroses et psychoses.

A partir de ce riche matériau, il construit successivement deux schémas de l'appareil psychique, les « topi­ qu es »; dont la seconde est surtout connue.

Elle comporte trois instances.

Le Çà est conçu comme l'ensemble des pulsions, que Freud dissociera plus tard, en pulsions de �5+ et pulsions de mort.

La pulsion est définie comme un « besoin corporel en tant qu'il est incitation à l'action psychique».

Elle ne se manifeste jamais sous sa forme brute, mais par ses représentants psychiques (fantasmes, complexes).

A l'opposé, le Su rmoi est l'instance contraignante : elle est l'image du père, culturellement représentant de la loi, donc de l'autorité.

Il canalise les forces pulsionnelles.

Enfin le Mo t instance intermédiaire, qui s'interpose entre les désirs de satisfaction immédiate du Çà et les oppositions que lui présente le monde extérieur.

Il médiatise ce rapport brutal en clierchant à satisfaire le désir sans danger, en contrôlant les manifestations du Çà, voire en les orientant �+JR des buts licites.

« En imposant ce joug aux élans du çà, le Moi � le principe de plaisir par le principe dit de «réalité» qui poursuit le même but final mais en tenant compte des conditions imposées par le monde extérieur.

» (Freud).

Du jeu de ces instances dérivent les diverses manifestations du psychisme tant quotidiennes que pathologiques. 2 / 2. »

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