LA THEORIE DE LA SOUMISSION A L'AUTORITE Psychologie sociale.
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LA THEORIE DE LA SOUMISSION A L'AUTORITE
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LA THEORIE DE LA SOUMISSION A L'AUTORITE
Psychologie sociale.
Description :
La théorie de la soumission à l'autorité a été construite sur la base des expériences de Milgram en psychologie sociale. Elle décrit un processus dit
«d'agentisation», par lequel un individu se met au service d'une autorité qu'il reconnait comme légitime, quitte à mettre son propre jugement entre
parenthèse. La soumission a l'autorité peut ainsi être la cause de comportements contreproductifs, négatifs, voire dangereux, dans la mesure où
l'individu rejette toute la responsabilité de ses actes sur l'autorité source et se dissocie donc des conséquences. Cette théorie permet d'expliquer les
situations où les individus semblent agir en dehors d'eux-mêmes, sans avoir l'air de prendre conscience des conséquences de leurs actes. Pour autant,
le processus d'agentisation peut répondre à un besoin, pour l'individu, de résoudre une dissonance cognitive. Un individu se soumettant à l'autorité
n'est donc pas insensible au malaise, d'autant plus si ce qui lui est demandé entre en contradiction avec ses valeurs propres.
Comme le conformisme, la soumission à l'autorité est un processus variable qui peut s'affaiblir ou se renforcer en fonction des éléments de contexte.
Ainsi, la présence physique d'un représentant de l'autorité légitime (qui peut être militaire, politique, scientifique, etc.) peut faciliter l'agentisation, de
même qu'une soumission progressive à l'autorité (sur des tâches minimes au départ) sera plus efficace qu'une soumission directe à un ordre
incohérent. Le processus dépend fortement du cadre social de référence, de la configuration de la situation et de la légitimité qui est accordée à
l'autorité référente : c'est donc l'interprétation de la situation qui est faite par l'individu qui confère sa force à la pression qu'il subit. Ainsi, la
désobéïssance reste une alternative possible au comportement d'agentisation.
Cette théorie a un fort potentiel :
Cette théorie est moins efficace :
- Lorsque l'individu évolue dans un
environnement fortement hiérarchisé ;
- Lorsque le contrôle de l'autorité sur les
individus est fortement présent ;
- Lorsqu'un représentant de l'autorité reconnue
comme légitime est présent.
- Lorsque l'autorité légitime est diffuse ou
lointaine ;
- Lorsque l'autorité n'est pas reconnue comme
légitime ;
- Lorsque l'action individuelle ne dépend pas
d'une directive, mais d'une initiative personnelle.
Références conseillées :
- Bertrand V.(2013), Psychosociologie en sciences de gestion, Chapitre 3.
Situations courantes :
- Travail dans une bureaucratie ;
- Action dans un cadre où un individu est
reconnu comme le représentant d'une autorité
légitime ;
Concepts reliés :
- Le cadre social ;
- Le conformisme.
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LA THEORIE DE LA SOUMISSION A L'AUTORITE
Psychologie sociale.
Description :
La théorie de la soumission à l'autorité a été construite sur la base des expériences de Milgram en psychologie sociale. Elle décrit un processus dit
«d'agentisation», par lequel un individu se met au service d'une autorité qu'il reconnait comme légitime, quitte à mettre son propre jugement entre
parenthèse. La soumission a l'autorité peut ainsi être la cause de comportements contreproductifs, négatifs, voire dangereux, dans la mesure où
l'individu rejette toute la responsabilité de ses actes sur l'autorité source et se dissocie donc des conséquences. Cette théorie permet d'expliquer les
situations où les individus semblent agir en dehors d'eux-mêmes, sans avoir l'air de prendre conscience des conséquences de leurs actes. Pour autant,
le processus d'agentisation peut répondre à un besoin, pour l'individu, de résoudre une dissonance cognitive. Un individu se soumettant à l'autorité
n'est donc pas insensible au malaise, d'autant plus si ce qui lui est demandé entre en contradiction avec ses valeurs propres.
Comme le conformisme, la soumission à l'autorité est un processus variable qui peut s'affaiblir ou se renforcer en fonction des éléments de contexte.
Ainsi, la présence physique d'un représentant de l'autorité légitime (qui peut être militaire, politique, scientifique, etc.) peut faciliter l'agentisation, de
même qu'une soumission progressive à l'autorité (sur des tâches minimes au départ) sera plus efficace qu'une soumission directe à un ordre
incohérent. Le processus dépend fortement du cadre social de référence, de la configuration de la situation et de la légitimité qui est accordée à
l'autorité référente : c'est donc l'interprétation de la situation qui est faite par l'individu qui confère sa force à la pression qu'il subit. Ainsi, la
désobéïssance reste une alternative possible au comportement d'agentisation.
Cette théorie a un fort potentiel :
Cette théorie est moins efficace :
- Lorsque l'individu évolue dans un
environnement fortement hiérarchisé ;
- Lorsque le contrôle de l'autorité sur les
individus est fortement présent ;
- Lorsqu'un représentant de l'autorité reconnue
comme légitime est présent.
- Lorsque l'autorité légitime est diffuse ou
lointaine ;
- Lorsque l'autorité n'est pas reconnue comme
légitime ;
- Lorsque l'action individuelle ne dépend pas
d'une directive, mais d'une initiative personnelle.
Références conseillées :
- Bertrand V.(2013), Psychosociologie en sciences de gestion, Chapitre 3.
Situations courantes :
- Travail dans une bureaucratie ;
- Action dans un cadre où un individu est
reconnu comme le représentant d'une autorité
légitime ;
Concepts reliés :
- Le cadre social ;
- Le conformisme.
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