Databac

la temporalité dans le récit.

Publié le 19/05/2022

Extrait du document

« L’analyse du temps dans le récit. La question du temps relève de la structure du récit.

Si l’on vient à l’observation minutieuse d’un texte littéraire, on constatera l’existence de deux plans temporels. - le temps de la narration qui se calcule en général en nombre de pages et de lignes - le temps du récit qui se calcule en nombre de jours, de semaines, de mois,… Faire l’étude du temps dans un récit consistera donc en l’analyse du rapport entre les deux temps. Temps du récit Temps du discours (le temps que dure (le temps que pris le le récit que l’on narrateur pour raconter) raconte) C’est le jeu sur ces deux temps qui permet à l’auteur de produire des effets de sens Pour l’étude du temps, il nous faudra analyser : 🡪 le temps de la narration 🡪 la vitesse de la narration 🡪 la fréquence de la narration 🡪 l’ordre de la narration 🡪 LE TEMPS DE LA NARRATION Les déterminations temporelles de l’instance narrative ont plus importante que les déterminations spatiales.

En effet, à chaque fois que le Neur raconte une histoire, il situe le temps de l’histoire en rapport à son acte narratif. La principale détermination temporelle de l’instance narrative est son positionnement par rapport aux évènements narrés dans l’histoire.

En d’autres termes, le narrateur nous précise la position du récit par rapport au moment où il raconte. L’évidence veut que la narration (l’acte de raconter) soit postérieure à ce qu’elle raconte.

Mais ceci n’est pas toujours évident.

Il existe, en effet, quatre types de narration selon la position temporelle : 🙢 Narration ultérieure : C’est la position classique du récit au passé.

Souvent la distance temporelle qui sépare le moment de la narration de celui de l’histoire est indéterminée, mais il arrive parfois que la distance soit révélée par l’utilisation (au début ou à la fin) du présent Exemple Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé.

Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai.

Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques.

Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles