La structure de l’oeil
Publié le 26/04/2022
Extrait du document
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La structure de l’œil permet une telle exibilité pour changer de focalisation et passer d'un écran
sous vos yeux à l'horizon lointain en quelques secondes étaient autrefois considérées si
complexes que Charles Darwin confessa que la possibilité que notre œil soit le produit de
l'évolution était une idée des plus absurdes.
Et pourtant, notre œil évolue depuis plus de 500
millions d'années.
L'histoire de l’œil humain débute par trois couches plates, comme celle que l'on trouve dans les
organismes unicellulaires, tels les euglènes.
Ceci est un amas de protéines photosensibles, qui
s'active lorsqu'il trouve de la lumière, et donc de la nourriture.
On trouve une version plus
complexe de cette couche chez le ver plat planaria .
Puis grâce à l'incurvation, la tâche lumineuse peut mieux capter la provenance de la lumière.
Entre autres, cela permet à un organisme, une meilleure détection de la position de l’objet soit de
la proie.
Au l des millénaires, alors que la forme incurvée de "l’œil" s'est accentuée, son ouverture s'est
progressivement réduite.
Il en résulta un œil, qui améliora la résolution d'image, réduisant la
distorsion en ne laissant pénétrer qu'un rai de lumière dans l’œil.
Le nautile, ancêtre du poulpe,
utilise aussi cet œil, qui améliore la netteté et joue un rôle de détecteur directionnel.
Bien qu’il permet de voir des images simples, l'étape clef qui mène à l’œil que nous connaissons,
est son cristallin.
On pense qu'il a évolué à travers les cellules transparentes qui tapissent
l'ouverture de l’œil pour éviter les infections, permettant à l'intérieur de l’œil de se remplir d'un
uide, ce qui optimise la sensibilité à la lumière et le traitement des images.
Les protéines
cristallines qui se formaient en surface ont formé une structure.
Il ajuste son incurvation pour
s'adapter à la vision de près et de loin.
Les molécules qui constituent les cristallines et les opsines
sont di érentes d’un groupe d’êtres vivants à l’autre.
L’œil compte d'autres ra nements tels un cercle coloré, l'iris, qui contrôle la quantité de lumière
qui pénètre dans l'œil, et des glandes lacrymales qui sécrètent un lm protecteur.
L'autre
évolution importante accompagnant celle de l’œil, est celle du cerveau, avec l'élargissement du
cortex visuel pour traiter les images plus précises et plus colorées que l’œil percevait.
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Certaines créatures disposent d'une architecture di érente.
Le céphalopode a d’abord une
couche de photorécepteurs sur la rétine puis les bres nerveuses à l’inverse de l’humain,
l’évolution chez certaines espèces plus éloignées est di érente et ne change pas sa perception.
En revanche, les yeux des chats sont dotés d'une couche ré échissante, qui maximise la quantité
de lumière perceptible par l’œil, conférant à ces prédateurs nocturnes une excellente vision de
nuit, et cette luisance oculaire si caractéristique
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Un œil apporte un véritable avantage sélectif à l’individu et fonctionne sur le principe d’une cellule
photoréceptrice.
Des yeux plus complexes ont pu se développer par une série de petits
changements anatomiques au cours de l’évolution, et subsister par sélection naturelle.Par
exemple, chez les vertébrés et certains mollusques est très élaboré : il possède des lentilles
permettant l’accommodation, un iris qui module la quantité de lumière arrivant dans l’œil..
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