La souffrance est-elle la muse du poète ? Qu'apporte au poète le fait d'évoquer ses souffrances ?
Publié le 19/12/2021
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La souffrance est-elle la muse du poète ? Qu'apporte au poète le fait d'évoquer ses
souffrances ?
I- La poésie et la souffrance
A- Traduire son mal-être
• Se libérer par les mots, sons, rythmes : Cf.
Baudelaire qui met en
poème son mal-être et ses montées d'angoisse (Cf.
« spleen »).
Il
ressent les sentiments d'une manière plus intense et il parvient à les
mettre en mots (Cf.
la gradation dans « Spleen » LXXVIII de
Baudelaire.
R => sensibilité du poète :
• Si la poésie est apte à exprimer les sentiments => personnalité du
poète : être plus sensible que les autres.
Il ressent les sentiments
d'une manière plus intense et il parvient à les mettre en mots (Cf.
la gradation dans « Spleen » LXXVIII de Baudelaire.
• La poésie : condensé d'écriture qui rassemble une grande quantité d'émotions (VS prose
ou théâtre qui sont souvent de longs développements).
Ex : « il a deux trous rouges dans la poitrine » Rimbaud dépeint en quelques mots toute
l'horreur de la guerre.
B- Se libérer d'un sentiment douloureux : tristesse, mort...
• Séparation, mort : thème fréquents de la poésie => tristesse, désespoir.
Ex : Mélancolie du souvenir (Verlaine, Lamartine).
• Parler à l'être absent, lui redonner vie.
Ex : dans « Demain, dès l'aube » => « Vois-tu, je sais que tu m'attends » écrit Hugo à
Léopoldine, morte dans un accident de canot.
Illusion : lui parle, va la voir.
C- La mise en scène de la mort : un dépassement
Apollinaire dans le poème à Lou « Si je mourrais là bas » et Ronsard « je n'ai plus que les
os », s'imaginent déjà morts : c'est comme s'ils banalisaient leur mort, l'acte du décès,
prenaient du recul.
• Thème de la mort très présent dans le poème de Ronsard => réduit à l'état de cadavre.
Réalité brutale et peu poétique : la mort est montrée à travers la décomposition du corps :
« décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé », « descendre », « désassemble », « dépouillé
» – tous les préfixes « dé ».
Évolution dans le champ lexical de la vue : « Je n'ose voir »,
« mon oeil est étoupé », « mes yeux par la mort endormis »
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