La sensibilité nous rend elle nécessairement inconstant ?
Publié le 17/03/2022
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«
Essaie philosophique
Sujet : La sensibilité nous rend -elle nécessairement inconstant ?
En philosophie, la sensibilité désigne la capacité, l'aptitude à réagir à des stimuli internes et
externes, propre aux êtres vivants.
Mais le terme désigne aussi la capacité de recevoir ou la faculté
de former des sensations , visuelles , auditives ou autres.
C’est aussi la capacité de ressentir des
émotions, d'avoir des états d'âme ou des passions .
Le sensible est traditionnellement opposé à la
fixité.
Elle s’oppos e naturellement à la raison.
Dès lors on peut se demand er si la sensibilité nous rend elle nécessairement inconstant ?
Nous verrons tout d'abord que la sensibilité ne signifie pas rejeter la raison.
Enfin, nous verrons à
quoi tien l’homme.
Selon Rousseau, si la raison ne naît et ne croit qu’avec le développement des passions, ces
dernières, inversement, s’enrichissent et se nourrissent du développement de l’intelligence et de la
raison.
Dans ce XX=ème siècle dominé par le culte de l’émoti on, par la croissance des haines et des
rancœurs, par les cabales d’un nouveau genre, le philosophe genevois permet de penser la
sensibilité moderne et de dépasser ses contradictions en la dévoilant pleinement.
Aussi, Rousseau
parce qu’il a pensé plus que tout autre au rôle du cœur et de l’intuition dans la compréhension du
réel, et s’est interrogé sur la manière de concilier le développement des passions avec celui de la
raison.
II faut donc surveiller la sensibilité, et la maintenir, par le concours de la raison la et de la
volonté.
Rousseau quand il parle de sensibilité se présente comme un sensible ; il est avant toit
autre chose un être dont la sensibilité à guidé la réflexion philosophique.
Il énonce ce constat : « Je
sentis avant de penser : c’est le sort commun de l’humanité.
He l’éprouvai plus qu’un autre » et l’on
comprend le rôle qu’il accorde aux émotions.
La sensibilité est le pouvoir originel et déterminant de
l'effort de penser qui, loin de s'opposer à la raison, la nourrit, la dynamise, lui p ermet de se dépasser.
La sensibilité est le pouvoir originel et déterminant de l'effort de penser qui, loin de s'opposer à la
raison, la nourrit, la dynamise, lui permet de se dépasser.
Selon Platon, l'homme tient à la fois au monde sensible et au monde intelligible.
Platon distingue
en lui trois parties ou plutôt trois puissances différentes : le désir, le cœur et la raison.
Le désir,
ensemble des appétits charnels et sensibles, préside aux fonctions de nutrition et de reproduction,
et réside dans la partie inférieure du tronc, au -dessous du diaphragme ; le cœur, comme son nom
l'indique, a pour siège la partie supérieure du tronc ; c'est l'instinct noble et généreux, mais
incapable de se donner par lui -même une direction ; au -dessus, dans la tête, s iège la raison, la raison
qui peut connaître la vérité, diriger vers elle le cœur et ses forces actives, et maitriser par -là les
passions inférieures.
Dans son poétique langage, Platon a comparé l'homme a un attelage, composé
d'un cocher, symbole de la rai son, d'un cheval généreux et docile, image du cœur, et d'un autre
cheval fougueux et indompté, image des appétits et des passions.
On comprend immédiatement le
problème qui devait se poser à Platon : comment faire entendre raison aux désirs impulsifs, eux, qui
ne sont pas du tout dotés de raison ? C’est donc par la force, voire par la violence, qu’il faut dompter.
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