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La semaine des 32 heures : défis économiques et sociaux

Publié le 30/06/2024

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« Plan de l’exposé : La semaine des 32 heures : défis économiques et sociaux Introduction : Mon exposé portera (Progrès technique => gain de productivité ) Débat autour de la réduction du temps de travail est sociale Compte tenu des évolutions dans la manière de produire comment améliorer les conditions de vie de la population Progrès social historiquement il est passé par une réduction du temps de travail (40, 39,35) Octroiement de plus de temps libre consacré à des activités vertueuse pour la santé, la cohésion sociale, le fonctionnement démocratique Il est aussi économique : est-ce viable et économiquement profitable de réduire le temps de travail => on ne peut se soustraire à cette question On parle souvent d'un meilleur partage du travail donc avec une baisse du chômage, d'une hausse de la productivité Est-ce qu'il y a que des avantages ? Quels sont les défis économiques et sociaux de la semaine de 32 heures ? Annonce du Plan Première Partie : Les avantages économiques de la semaine de 32 heures Chômage : (1)Partager le temps de travail Dans notre pays le volume de travail n’a pas beaucoup évolué depuis 1950 (il a régressé un peu). Il faut baisser la durée du travail pour augmenter le taux d’emploi (car la durée du travail détermine le nombre d’emploi nécessaire pour réaliser le volume de travail). Plus de 300 000 emplois créés à la faveur des 35 heures selon le Ministère du Travail.

(cela peut aussi être dû à la baisse des charges) Hausse de la productivité : Salariés plus motivés => hausse de la productivité (qui peut compenser la hausse du coût du travail) => gain de productivité => hausse des salaires (hausse de la conso), hausse de l’investissement (hausse de la demande), hausse de la compétitivité prix => hausse des exportations (hausse de la demande) => croissance + moins de chômage + compétitivité accrue Evaluation de Bunel en 2002 qui montre que la réduction du temps de travail à un effet vertueux sur la productivité des salariés.

+ 5 heures de travail pour être le plus productif selon le Wall Street Journal Partage de la valeur ajoutée : (mixte justice sociale et viabilité économique) La valeur ajoutée elle se répartie entre (1) la rémunération des salariés, (2) les impôts sur la VA et (3) le profit.

Dans le profit pour faire simple il y a celui qui s’investit (bon profit pour l’entreprise et pour la croissance) et celui qui revient aux actionnaires. Baisser le temps de travail à salaire égal ça ne revient pas au délitement de la compétitivité mais à une meilleure répartition de la VA.

Car baisse du temps de travail => hausse du coût salarial (plus de salariés et mieux payé) => une partie de la VA consacrée aux salariés se substitue à celle des actionnaires.  Baisse des dividendes pour ne pas nuire à la compétitivité. Evaluation de Bunel en 2002 qui montre qu’il n’y a pas eu d’effets négatifs sur la compétitivité des entreprises. Deuxième Partie : Les avantages sociaux de la semaine de 32 heures Plus de travailleurs moins de chômeurs : S’il est source d’emploi alors il permet à un plus large panel d’individu de profiter du pouvoir intégrateur de l’emploi (accès à la conso, protection sociale, lieu de sociabilité, reconnaissance sociale) Meilleure cohésion sociale avec un partage du travail plus équitable Bénéfices environnementaux : Effet qualité : société de surtravail => pas le temps pour faire des choses soit même => consommation de produits avec lourd impact environnemental (plat préparé emballage).  Baisse du temps de travail => composition de la demande moins polluante  Moins de transport Autres : Plus de temps libre à passer avec sa famille, à prendre soin de sa santé en pratiquant du sport par exemple.

C’est aussi moins de stress. Réduction des inégalités domestiques (meilleure répartition car homme travail souvent le plus) Amélioration du système démocratique (plus de temps pour exercer son devoir de citoyen, pour délibérer. Troisième Partie : Les limites économiques de la semaine de 32 heures Financement : Comment finance-t-on cette politique (si entreprises problèmes, si Etat problème, si salarié baisse du pouvoir d'achat) (les anciens financés par le PT et stimuler par baisse de charge (défiscalisation des heures supplémentaires). Chômage : Les entreprises ont 3 types de comportements face à la réduction du temps de travail.

1 (grandes entreprises): faible réduction du temps de travail => heures supplémentaire (effet de création d’emploi annihilé) / 2 : réduction importante du temps de travail => création d’emploi / 3 (notamment le secteur public) : nouvelle organisation => gain de productivité => pas d’emplois crées Seule un type de ces 3 crées des emplois ! Il y a des meilleurs moyens de combattre le chômage compte tenu de la conjoncture de la France (chômage structurel) Perte de compétitivité : Hausse du coût de travail (=> délocalisation => chômage) => baisse de la compétitivité => perte de parts de marché => baisse de la production => destruction d'emploi Baisse de l’efficacité de l’appareil productif : Difficultés d'organisation et de coordination + Apparition de tension Quatrième Partie : Les limites sociales de la semaine de 32 heures Politique de réduction du temps de travail biaisée Cadres => hausse du coût du travail financé par le progrès technique (hausse productivité) donc pas d’intensification de la cadence de travail Ouvrier => pas de progrès technique => hausse du rythme de travail Santé : Entreprises maximisatrices : nouvelle organisation pour dégager des gains de productivité => hausse des cadences => hausse du risque de burn-out (Selon une enquête de l’Estrade en 2001 les salariés les moins qualifiés subissent un surcroit de pression temporelle) Cinquième Partie : Quels compromis peut-on faire pour rendre possible la réduction du temps de travail ? Une mesure limitée et progressive : Application de la mesure restreinte : - Aux emplois les + pénibles Aux travailleurs les + âgés Selon les secteurs et entreprises et fonction du PT et de la compétitivité Organisation de groupe de travail pour préparer le passage aux 32 heures Déterminer le bon rythme (modalité de la baisse du temps de travail) Echelonner la mesure pour que les entreprises s’adaptent plus facilement Accompagner la mesure : Coût de la mesure socialisé entre les différents agents.

Même si les entreprises supporteront l’essentiel du coût, elles peuvent être aidées par les pouvoirs publiques notamment avec des réductions de charges. Prévenir : Assurer un suivi régulier pour prévenir les risques de burn-out Conjoindre une politique de réduction du temps de travail avec une politique d’accréditation du salarié :  Pour qu’effet sur le chômage et pas d’intensification du travail Depuis quelques années : affaiblissement du syndicalisme, montée de l’individualisme, réaffirmation des objectifs industriels => amoindrissement de la capacité de mobilisation du salariat. Si mesure de réduction du temps de travail, il ne pourra pas formuler une opposition de taille face au patronat désirant intensifier et réorganiser le travail avec le dessein de ne pas perdre en compétitivité => délitement des qualités de l’emploi Redonner du pouvoir au salariat pour qu’une mesure de réduction du temps de travail soit vertueuse pour l’emploi, pour la cohésion sociale et pour la compétitivité (si qualité de l’emploi notable => hausse de la productivité). Conclusion : Travailler 32h pour un salaire de 32h Est-ce que les salariés sont prêts à gagner moins dans un contexte inflationniste (perte de pouvoir d’achat). Travailler 32h pour un salaire de 35h Qui supporte le coût supplémentaire occasionné par cette réduction du temps de travail : Les entreprises => alourdissement du coût du travail déjà important en France (possibilité d’allègement parallèle avec une baisse des cotisations patronales…) => perte de compétitivité prix => perte de part de marché dans un contexte de mondialisation => baisse de la production => baisse du volume de facteurs de production => chômage => cycle déflationniste L’Etat => hausse considérable des dépenses publiques => creusement du déficit => augmentation de la dette => hausse taux d’intérêt bon du trésor + sanctions européennes pour entrave au pacte de stabilité et de croissance => risque d’insolvabilité => politique budgétaire d’austérité => soutient des salaires peut être intenable.... »

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