La science nous conduit-elle toujours à la certitude ?

« Dissertation philosophie Sujet : « La science nous conduit-elle toujours à la certitude ? » On a souvent tendance à associer la science à la vérité, à un savoir certain qui ne peut être remis en cause.

Or, durant la crise de la Covid, nous avons pu remarquer que même la science peut continuellement être remise en cause, du moment que l’on s’interroge sur sa valeur de vérité, et que l’on tente de progresser dans un domaine. En effet, le sentiment de certitude ne concerne pas que la science, mais il concerne également l’opinion et la croyance.

Lorsqu’un individu est certain de ce qu’il affirme sans pour autant l’avoir démontré, il a un sentiment de certitude, alors qu’en réalité, il ne pose seulement son opinion, ses croyances, à l’égard des autres individus. Cependant, seule la science parvient à démontrer la vérité d’un propos suivant une vérité objective.

Pour prouver qu’un dire, une parole est vraie, certaine, il faut auparavant l’avoir démontré, à partir d’une méthode rigoureuse. C’est de cette dernière que découle ainsi, la certitude du propos. C’est pourquoi, il est intéressant de se demander si la science nous conduit toujours à la certitude ? Est-ce le seul moyen d’accéder à la vérité ? Ou l’accès à cette dernière est-il multiple ? Est-ce que la certitude est le résultat d’une démarche scientifique, ou, au contraire, chaque vérité n’est pas forcément associée à la science, et proviendrait donc de nos opinions, nos croyances ? Il est possible d’affirmer que le sentiment de certitude ne concerne pas seulement la science, mais qu’il s’attache également à l’opinion et à la croyance. En effet, la certitude peut provenir de nos opinions, de nos croyances ou encore de nos convictions, puisque d’un point de vue subjectif, la perception existe.

Un individu peut donc prendre ses opinions pour des propos, ayant une valeur de vérité, ces dernières seront dès lors subjectives. Dans un sens, il semble que l'opinion soit en réalité non pas le contraire du savoir, mais son préambule, un signe d'effacement de l'ignorance.

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