La roussette

« Corrigé : la roussette Introduction Un arbre phylogénétique rapproche les organismes qui possèdent la plus grande parenté.

Il s'agit de retrouver à partir de l'exploitation des documents les arguments qui permettent de valider l'arbre phylogénétique proposé en documents de référence.

Document de référence C'est un arbre phylogénétique qui traduit la parenté de quatre vertébrés : l'homme, le coq, la roussette et la carpe.

D'après l'arbre proposé, la carpe partage un ancêtre commun 1 avec les trois aut res vertébrés.

Le coq partage un ancêtre commun 2 avec l'homme et la roussette.

Ceux -ci partagent un ancêtre commun 3 exclusif plus proche.

On peut déduire de ce document de référence que l'homme est plus proche de la roussette que du coq et de la carpe et que l'homme est plus proche du coq que de la carpe.

Les documents 1, 2 et 3 doivent valider ces informations.

Document 1 Il se rapporte à l'organisation du squelette du membre locomoteur antérieur des quatre vertébrés étudiés.

Par l'étude anatomique du sq uelette de ces 4 membres, on constate qu'ils possèdent tous en commun une ceinture scapulaire articulant le membre antérieur au squelette axial.

Ces 4 membres possèdent les mêmes connexions avec les structures voisines, ils sont dits homologues et ils prov iennent d'un ancêtre commun hypothétique.

L'ancêtre commun 1 figurant sur le document de référence est ainsi validé.

L'homme, le coq et la roussette ont un membre constitué de trois segments articulés entre eux et rattaché au tronc par la ceinture scapulai re.

Ces segments sont : la pièce basale, l'avant -bras et la main.

Ces membres présentent donc le même plan d'organisation, ils sont homologues et proviennent d'un ancêtre commun plus proche à tous les trois, ce qui valide l'ancêtre commun 2 du document de référence.

Le tableau de l'état des caractères confirme l'étude anatomique du squelette.

En effet, les 4 vertébrés possèdent le caractère « ceinture scapulaire » à l'état dérivé.

Or la parenté étant fondée sur le partage des états dérivés des caractères, o n peut confirmer que ces 4 vertébrés possèdent en commun l'ancêtre 1.

Le caractère « pièces basales » sépare la carpe des trois autres vertébrés.

L'homme, le coq et la roussette possèdent le caractère « pièces basales » à l'état dérivé, ils possèdent bien une parenté plus proche et un ancêtre commun exclusif à tous les 3, à savoir l'ancêtre commun 2.

L'ancêtre commun 3 n'est pas validé par ce document.

Document 2 Il se rapporte à des données embryologiques.

Le tableau de l'état des caractères indique que la présence des caractères sac vitellin, placenta et cavité amniotique correspondent à l'état dérivé de ces caractères.

On constate que les 4 vertébrés possèdent le caractère dérivé « vésicule vitelline » ou « sac vitellin », on peut en déduire la notion de parenté entre ces organismes.

C'est encore un argument validant la présence de l'ancêtre commun 1 à tous.

Le caractère dérivé cavité amniotique est présent chez l'homme, la roussette et le coq.

Ces trois espèces partagent deux caractères dérivés, ils sont plus proches parents que de la Carpe, ce qui valide encore la présence de l'ancêtre commun 2.

Le caractère dérivé « placenta » n'est partagé que par l'homme et la roussette, ils ont en commun trois caractères, ils ont un ancêtre commun hypothétique plus pr oche encore, ce qui valide l'ancêtre commun 3 du. »