La Roue de la VieLa Roue de la Vie inscrit visuellement les diverses étapes desexistences.
Publié le 23/05/2020
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La Roue de la Vie
La Roue de la Vie inscrit visuellement les diverses étapes des
existences.
On en trouve généralement peintes sur un mur ou sur
papier voire sur tissu, dans tous les monastères.
Elle rappelle à tous les
êtres sensibles que le but suprême demeure l’Éveil.
Reproduite ou
recréée sans relâche, elle a accompagné des générations de rudes
nomades ou de fins lettrés sur les voies multiples de la recherche ou de
la dévotion, remémorant à chacun le temps qui passe et les Quatre
Nobles Vérités : l’existence de la souffrance, son origine et ses causes,
sa cessation et la voie pour y atteindre.
Traditionnellement, le Seigneur de la Mort au regard courroucé, les
crocs proéminents et le front ceint d’une couronne macabre, tient
solidement entre ses bras puissants un grand disque où s’inscrivent
quatre cercles concentriques de dimensions codifiées.
Pourvu d’ongles
griffus, d’une peau de tigre dont on aperçoit la queue et les pattes
arrière, ce personnage terrifiant porte de riches bijoux serpentins.
Il est
censé figurer le destin, ce qu’on appelle d’ordinaire le karma, et
symbolise le caractère transitoire de tous les phénomènes.
La marche à
suivre pour interpréter ce bréviaire existentiel débute au centre.
Le
premier cercle contient les trois poisons spirituels responsables des
maux à venir : un cochon noir pour l’ignorance, un serpent vert pour
la haine et l’envie, un coq rouge pour la concupiscence et la cupidité.
Un deuxième cercle l’entoure, mi-blanc, mi-noir.
Quiconque se laisse
piéger par ses impulsions mauvaises prend le chemin d’ombre
(Ngan-Grohi Lam) qui conduit aux renaissances malheureuses et aux
enfers.
Les autres empruntent le sentier de lumière (De-Grohi Lam)
qui mène aux renaissances meilleures et aux terres de libération.
Une douzaine de tableautins, au demeurant explicites, constituent le
cercle extérieur du grand disque.
Ils déroulent les étapes de l’existence
humaine, avec des symboles d’accès facile.
À commencer en bas à
gauche, le vieil homme cherchant son chemin demeure sous l’emprise
de l’ignorance, qui est un aveuglement spirituel.
Ensuite, dans le sens
des aiguilles d’une montre, le potier qui tourne un pot façonne son
destin par ses propres actes.
Le singe qui saute de branche en branche
renvoie à une conscience incontrôlée chez les ignorants qu’il importe
de discipliner pour en acquérir la maîtrise.
Le coracle et ses deux
passagers représentent le nom et la forme, ou les énergies – physique
et spirituelle – inséparables dans le courant de la vie.
La maison aux
cinq fenêtres de la cinquième vignette évoque les cinq sens et la faculté
de la pensée, sans lesquels il n’est point de perception du monde.
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