La révolution marginaliste
Publié le 04/06/2022
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«
Chapitre 5 : La révolution marginaliste : naissance du courant dominant néoclassique (1871-)
Marx ne répondra pas à la révolution car il sera toujours concentré sur la rédaction du Capital.
Courant très important car c’est le courant dominant aujourd'hui.
Elle dominait jusqu’à la crise de
1929 qui amènera Keynes à mener une contre-révolution jusque 1936.
Le courant néoclassique
revient à partir des années 1971 avec la fin de l’opposition entre le courant Keynésien et néo classique.
Aujourd'hui, la NEK (nouvelle école keynésienne) est un courant néo-classique.
I)
Les trois origines simultanées de la révolution marginaliste : Cambridge, Lausanne et
Vienne.
3 écoles qui étudient simultanément le marginalisme :
Cambridge en Grande Bretagne avec Stanley Jevons (1835-1882) Edgeworth (18451926) mais
surtout Marshall (1842-1924).
L’école de Lausanne avec Léon Walras (1834-1910) qui sera remplacé par Pareto (1848-1923).
Walras et l’école de Lausanne s’imposent après la seconde guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui.
L’école Autrichienne ou école de de Vienne avec Carl Menger, Böhm Bawerk, Hayek, Schumpeter ou
Von Mises.
Ce dernier influence beaucoup « the new républicains », la droite américaine ultra
libérale de Reagan.
Cette pensée a toujours été marginale du fait de leur approche assez dure et souvent reprise par
l’extrême droite laïque celtique
La pensée dominante est celle de Cambridge qui survit à Marshall par Keynes.
Ces trois inventions
sont simultanées.
Une quatrième école : la pensée suédoise arrive juste après, dans la première moitié 20e avec Knut
Wicksell (1851-1926) puis son successeur : Myrdal qui fera un énorme travail sur la question noire
aux Etats-Unis.
Il reçoit une sorte de prix Nobel d’économie en 1974, en même temps qu’ Hayek,
pour sa théorie monétaire, Hayek pour une pensée de droite, lui de gauche.
Tous les deux sont à
l’origine de la pensée social-démocrate de la suède.
Hayek sera président du FMI pendant
longtemps.
Cette pensée suédoise est plutôt de gauche.
➔ Classiques et Néoclassiques
Ils ont une problématique commune : abandonner l’idée que l’économie est politique.
Les néoclassiques abordent l’économie comme une science de la nature.
Ils vont essayer de déduire des lois universelles dans l’économie sur le modèle de la loi de la gravité :
qui soit vraies partout et à tout temps.
Walras pense que l’économie peut être traitée comme une
science et voir comment ces lois s’appliquent selon l’histoire et les acteurs.
Il voit la loi de l’offre et
de la demande comme une loi universelle et gravitationnelle.
Chez les classiques, cela est liée à des conflits de classe tandis que chez Walras, cela est indépendant
de la logique de classe car on peut séparer la science de la morale.
Ainsi, les néo-classiques abordent l’économie en traitant les hommes comme des choses sans
complexités humaines et sociales :.
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