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LA RELIGION (cours de philo)

Publié le 13/05/2021

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« LA RELIGION Il existe deux étymologies pour le mot latin religio , apparenté au verbe religere : soit le fait de revenir sur ce que l’on fait, redoubler d’attention et d’application, auquel cas la religion renvoie d’abord à une attitude recueillement envers les dieux ; soit le fait d’établir un lien entre fidèles, ou bien entre les hommes et le divin.

La première étymologie, mentionnée par Cicéron (106-43), apparaît beaucoup plus probable* que la seconde, évoquée par Lactance (240-320), Père de l’Eglise, soucieux d’ancrer le christianisme dans l’histoire de la langue.

En français, quelques expressions éclairent le sens de la religion.

Se faire une religion de quelque chose, cela veut dire suivre attentivement une règle ou un précepte.

Ecouter religieusement quelqu’un, cela veut dire éprouver un sentiment de respect, voire d’admiration pour la personne qui est en train de parler.

Dans la phrase : je n’ai pas de religion sur le sujet, la notion est synonyme de conviction.

L’analyse sémantique permet de dégager les idées d’attention, de fidélité et de respect, et pas seulement de croyance.

Dans notre culture, la notion de religion renvoie le plus souvent au monothéisme, c’est-à-dire à la croyance en un Dieu unique.

Les trois grands monothéismes, le judaïsme, le christianisme et l’islam, reposent également sur l’idée que Dieu est transcendant*, c’est-à-dire situé au-delà du monde, et d’une nature radicalement différente de celui-ci.

En outre, il s’agit d’un type très particulier* de croyance, la foi, fondé sur la reconnaissance du caractère sacré d’un livre, la Bible ou le Coran, qui contiendraient le Révélation de la vérité. Toutefois, faisons attention à ne pas réduire la notion de religion aux monothéismes, a fortiori (= à plus forte raison) au monothéisme tel que nous le connaissons aujourd’hui.

La notion de dieu est absente du bouddhisme ou du taoïsme.

Les Grecs et les Latins étaient polythéistes : la religion admettait un grand nombre de dieux.

Etre religieux à Athènes ou à Rome, c’était accomplir les rites en l’honneur des Lares ou des Pénates, les dieux familiers, protecteurs de la famille et de la maison, et participer au fêtes civiques.

Progressivement, les Romains ont accepté différentes religions, notamment pour faciliter leur domination politique sur les autres peuples, et les ont parfois mélangées avec les cultes romains : On parle alors de syncrétisme.

A la différence du christianisme, devenu religion officielle de l’Empire en 380, la religion romaine n’était pas considérée comme vérité absolue*.

1.

Comment définir la religion ? L’esprit religieux distingue entre le sacré et ce qui ne l’est pas, le profane.

Dans l’Antiquité grecque, seuls les prêtres ont accès à la partie sacrée du temple, le 1. »

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