La religion

« Séries L, ES, S.

• Le phénomène religieux est universe l.

Il se carac térise par : - l 'affirmation d'une transcend ance, du sac r é; -une symbolique ou une mythique (mythologies , textes sacrés, rites, in te rdits, fêtes, etc.) ; -des institutions (assemblées, prêtres, hiérarchies , ete-).

•Catégorie fondamentale de la co nscience religieuse, le sacré s'oppose au profane.

• Station de la divi nité, domaine du • numineux » (R.

Otto), il repré­ sente une g râce mys té rieuse, une •é nergi e dangereuse , incompréhen­ sible, malaisément maniable, éminemment effic ace » (R.

Caillois).

• Il se caractérise don c comme tremendum et fascinans (R.

Otto) : il suscite un sentiment de terreur et de conf iance , d'ef froi et de véné­ ration, qui le place au-delà de toute discussion en le soustrayant à la raison.

Il marque l'expé rience du• Tout -Au tre ».

• il se donn e sous l'expression ambiguë du pur etde l'impur, de la sain­ teté et de la souillure.

• li est entouré d'in terdits (tabous ) destin és à régler ses rapports avec le profane.

• Il est susceptible d'investir des choses (instruments du culte, pie rres), des plantes el des animaux , des êtres humains (chamans , prêtres, ro is ), des espaces (sanctuaires.

hauts lieux), des temps ( fêtes religieuses ), des mots (noms des dieux , mots magiqu es).

Ceue possession peut être siable ou passagère (cf.

les rites de consécration et de désacralisation).

~., ltELl&IOfl ET MAGIE • La distinction entre rel igio n et magie est malaisée dans la mesure où la magie, elle aussi, se meut dans la sphère du sacré et se caracté rise par une symbolique, des rites , voire des institutions .

Certes, la magie est toujours active et intéressée, elle vise toujours un but , tandis que la. »