la religieuse de Diderot: Suzanne
Publié le 25/02/2022
Extrait du document
«
Le 18ème siècle est une période qui connaît de véritables évolutions dans le domaine
artistique et notamment celui de la littérature.
Alors que le roman était considéré comme un
genre facile, affilié à la séduction et au public féminin, il est progressivement repensé à travers
l’exploration de nombreuses formes narratives, entre autres, roman-mémoire.
La religieuse est un
roman de Denis Diderot, écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, publié à
titre posthume en 1796 alors qu'il était écrit presque 30 ans auparavant.
Ce roman est en effet
Inspiré de vécu de la sœur de Diderot décédée folle a 28 ans au couvent des Ursulines et aussi
d’une affaire vraie concernant le procédé d'une religieuse qui intentait un procès en 1758.
a
Religieuse est une œuvre à travers laquelle Diderot condamne la société avec son institution
principale, l’Église, qui limite la liberté individuelle et qui exerce une emprise sur des personnes
innocentes par l'enfermement imposées, contraire à l'esprit des lumières Dans ce roman
mémoire, Diderot dévoile sa facette d'auteur rationaliste et dont la technique - une confession à la
première personne en prêtant sa voie a sœur Suzanne Simonin, une religieuse qui s’est lancée
dans une aventure à la re cherche d’une liberté injustement dérobée et qu’après son
échappement du couvent elle s’adressait au marquis de Croismare pour solliciter son aide.
Dans
le cadre de travail demandé, nous étudions comment l’attitude de révolte de Suzanne lui apporte
des injustices et de la souffrance.
Tout d'abord, dans l’extrait à analyser et même dans tout le roman, la sœur Suzanne,
narratrice, mais aussi personnage sujet est présente d'un point de vue omniscient ; par la première
personne (je) et aussi par le (me) (moi) nous constatons un effet de renforcement et
d'accentuation de sa présence et qu'elle est l'objet de l’action.
En premier lieu, et pour montrer comment l'attitude de révolte de Suzanne lui apporte de la
souffrance et de l’injustice il est nécessaire de motionner qu’elle sœur a eu beaucoup de perte, la
mort de ses parents, mais aussi de la mère Simonin, mère supérieure de couvent Deschamps, qui
était douce, aimante contrairement à la nouvelle supérieure sœur sainte Christine qui voulait
gérer le couvent et les religieuses autrement.
« Ah ! monsieur ! quelle différence entre l’une et l’autre !
Je vous ai dit quelle femme c’était que la première.
Celle-ci avait le caractère petit, une tête étroite et brouillée
de superstitions» , par l’hyperbole -exclamation, la narratrice explique la grande différence entre les
deux supérieures, puis par l'utilisation des adjectifs, marqueurs d’intensité (petit)(étroite)(brouillée)
on constate que la nouvelle supérieure est si rigide avec un caractère difficile, Utilisation de
virgule position après le mot superstitions pour attirer l'attention à ce point ,l'explication en détail
vient après l’énumération » elle donnait dans les opinions nouvelles ; elle conférait avec des sulpiciens,
des jésuites» et l'utilisation de champ lexical en lien avec le climat malsain qui s’installait dans le
couvent la maison furent pleins d e troubles , de haines , de médisances , d’ accusations , de calomnies et de
persécutions .
En effet, Suzanne n’a pas apprécié tout cela, donc elle se révoltait en transgressant les nouvelles
lois et en défiant l'autorité de la mère, l’énumération la première, la seconde, la troisième, la quatrième,
la cinquième et l'utilisation des verbes d'action jeter, rejeter, abandonner, renfermer pour décrire en
détail les actions faites par Suzanne pour se révolter et en contrepartie cette attitude lui attirait
des douleurs et injustices.
Suzanne vivait la souffrance physique et morale, un champ lexical
varie en lien avec la souffrance; l'abattement, le chagrin ,la mélancolie ,l’abandon, la solitude est utilisé.
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