La recherche de la productivité est-elle une solution à la crise de l'emploi dans les économies capitalistes?

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La recherche de la productivité est-elle une solution à la crise de l'emploi dans les économies capitalistes?. Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Economie.

« Il s'agit donc, comme le soulignent les régulationnistes, de créer un environnement favorable à l'émergence du progrès technique et à ses effets positifs. Ceci passe par l'instauration d'un nouveau mode de régulation. Pour ces économistes, le ralentissement des gains de productivité est plus la conséquence de la crise que la cause de la crise. Les innovations sont inopérantes si la formation des travailleurs est insuffisante. Une trop faible demande n'incite pas les entreprises à investir, or, sans investissement, il n'est pas possible de mettre en œuvre les innovations. Ce n'est donc pas le ralentissement des gains de productivité qui est à l'origine de la crise mais la crise de la régulation qui explique le ralentissement de la croissance et la montée du chômage. Aujourd'hui, le progrès technique semble intense. En effet, après 1980, la part des dépenses en recherche et développement par rapport au PIB augmente : de 1,8 % en 1975 à 2,4% en 1990 en France, de 2,2 à 2,8 % en Allemagne. Malgré cela, les gains de productivité se ralentissent. Comme l'écrit Solow : «Les ordinateurs sont partout sauf dans les statistiques du PIB.» L'effort d'investissement diminue ce qui ne permet plus la mise en œuvre du progrès technique. Après la diffusion massive des biens d'équipement dans les ménages au cours des «Trente Glorieuses», la demande s'essouffle. .. .»