Databac

La recherche de la justice doit-elle se contenter de satisfaire le sentiment du juste et de l'injuste?

Publié le 12/07/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La recherche de la justice doit-elle se contenter de satisfaire le sentiment du juste et de l'injuste?. Ce document contient 565 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Introduction Subir une injustice provoque des réactions affectives violentes. Peut-on admettre que la justice ne cherche qu'à satisfaire le sentiment du juste et de l'injuste — ou son but doit-il aller au-delà de ce niveau «pathologique» (Kant)? I. Les réactions affectives — Lorsqu'un enfant est assassiné, on peut comprendre que ses parents éprouvent un désir de vengeance immédiate. Le rôle de la justice, telle qu'elle est instituée, est cependant très différemment orienté. — Le sentiment prend sa source dans l'individu et tend à le satisfaire. Tout sentiment est donc «égoïste» (dans une acception neutre ou strictement descriptive). — Fonder la recherche de la justice sur la satisfaction d'un sentiment n'aboutirait qu'à flatter le côté le moins rationnel de l'être humain. Ainsi se justifierait par exemple le Code d'Hammourabi : à la douleur que ressent la victime, faisons correspondre une douleur exactement équivalente chez le coupable. — On constate que, dans son évolution historique, la justice a abandonné cette équivalence pour instaurer des sanctions symboliques, de substitution. ...»

« La recherche d e la just ice doit-elle s e contenter� de satisfaire l e sentiment du juste et de l' inju ste? Introduction Subir une injustice provoque des réactions affectives violentes.

Peut-on admettre que la justice ne cherche qu'à satisfaire le sentiment du juste et de l'injuste -ou son but doit-il aller au-delà de ce niveau «pathologique» (Kant)? 1.

Les réactions affectives - Lorsqu'un enfant est assassiné, on peut comprendre que ses parents éprouvent un désir de vengeance immédiate.

Le rôle de la justice, telle qu'elle est instituée, est cependant très différemment orienté. - Le sentiment prend sa source dans l'individu et tend à le satisfaire.

Tout sentiment est donc «égoïste» (dans une acception neutre ou strictement descrip­ tive). - Fonder la recherche de la justice sur la satisfaction d'un sentiment n'aboutirait qu'à flattede•côté le moins rationnel de-l'être humain.

Ainsi se justifierait par exemple le Code d'Hammourabi : à la douleur que ressent la victime, faisons correspondre une douleur exactement équivalente chez le coupable. - bn constate que, dans son évolution historique, la justice a abandonné cette équivalence pour instaurer des sanctions symboliques, de substitution. Il.

La loi - Parce qu'il risque de correspondre à l'intérêt individuel, le sentiment n'est pas universalisable : il peut varier selon les individus et leur sensibilité.

L'un ressent tel délit comme abominable : son sentiment ne sera satisfait que par une lourde condamnation.

L'autre ne voit dans le même délit que pécadille : son sentiment n'exige pas la moindre sanction ... - La loi qui établit et garantit la justice doit par définition être universelle.

Ce qui signifie qu'elle donne à tous les mêmes droits et suppose que tous devront être satisfaits par la sanction qu'elle déci.de.

L'institution juridique ignore les sentiments particuliers qui ne peuvent énoncer autre chose que des règles particulières. III.

Le rationnel - La loi émane de la raison (Kant). - C'est cette dernière qui organise la recherche de la justice puisque seule elle peut la concevoir sans pathé tique. - D'où un conflit possible entre ce que prononce la loi et l'attente «sentimen­ tale» d'une victime.

Mais cette dernière n'a en aucun cas le droit de substituer à. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles