La raison peut-elle errer?
Publié le 10/12/2021
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Introduction -La raison constitue une faculté par laquelle la connaissance est rendue possible. -Néanmoins, cette connaissance peut se fourvoyer lorsqu'elle s'éloigne hors du cadre de sa légitimité propre ; hors de ce cadre, la raison "erre", c'est-à-dire évolue hors du domaine de son objet propre. -Quelles sont les modalités particulières de l'errance possible de la raison ? Cette errance doit-elle être l'occasion d'une condamnation ferme, ou bien ne peut-elle, dans le domaine moral essentiellement, constituer la possibilité d'une tolérance nécessaire ? I. L'errance de la raison est propre aux sophistes (Platon). Condamnation platonicienne des sophistes, qui, du fait de leur misologie foncière, refusent de prendre le chemin de la rationalité pour atteindre à la Vérité. Ils n'utilisent la raison et le langage (= le logos) que de manière éristique, pour s'affronter lors de joutes oratoires. La raison erre hors de la recherche qui devrait constituer son objet propre, celle de la Vérité inconditionnée et éternelle (République, VI, VII). II.
Introduction -La raison constitue une faculté par laquelle la connaissance est rendue possible. -Néanmoins, cette connaissance peut se fourvoyer lorsqu'elle s'éloigne hors du cadre de sa légitimité propre ; hors de ce cadre, la raison "erre", c'est-à-dire évolue hors du domaine de son objet propre. -Quelles sont les modalités particulières de l'errance possible de la raison ? Cette errance doit-elle être l'occasion d'une condamnation ferme, ou bien ne peut-elle, dans le domaine moral essentiellement, constituer la possibilité d'une tolérance nécessaire ? I. L'errance de la raison est propre aux sophistes (Platon). Condamnation platonicienne des sophistes, qui, du fait de leur misologie foncière, refusent de prendre le chemin de la rationalité pour atteindre à la Vérité. Ils n'utilisent la raison et le langage (= le logos) que de manière éristique, pour s'affronter lors de joutes oratoires. La raison erre hors de la recherche qui devrait constituer son objet propre, celle de la Vérité inconditionnée et éternelle (République, VI, VII). II.
-La raison constitue une faculté par laquelle la connaissance est rendue possible.
-Néanmoins, cette connaissance peut se fourvoyer lorsqu'elle s'éloigne hors du cadre de sa légitimité propre ; hors de ce cadre, la raison "erre", c'est-à-dire évolue hors du domaine de son objet propre.
-Quelles sont les modalités particulières de l'errance possible de la raison ? Cette errance doit-elle être l'occasion d'une condamnation ferme, ou bien ne peut-elle, dans le domaine moral essentiellement, constituer la possibilité d'une tolérance nécessaire ?
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