La raison et la religion
Publié le 17/04/2024
Extrait du document
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1) Introduction
Religion : croyancereconnaissance par l’être humain d’un principe
supérieur ou transcendant (Dieu) de qui dépends sa destinée.
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Théisme : doctrine qui admet l’existence de Dieu
Athéisme : absence ou refus de l’existence d’un Dieu
Panthéisme : doctrine selon laquelle Dieu est l’unité du monde (tout est
dieu, dieu est tout)
Polythéisme : religion qui admet l’existence de plusieurs dieux
Monothéisme : religion qui admet l’existence d’un seul Dieu
Agnosticisme : doctrine qui considère que l’absolu est inaccessible à
l’esprit humain et qui préconise le refus de toute solution c’est-à-dire qui
suspend son jugement sur l’existence ou non de Dieu
Raison : Faculté qui permet à l’être humain de connaître, de juger et d’agir
conformément à des règles et des principes.
(Faculté des règles et des
principes)
2) La problématique des rapports entre la raison et la foi
La foi comme attitude de confiance de croyance en un être transcendant et perçu
par Blaise Pascal comme un pari sur le divin, un pari dans lequel l'homme
pourrait décrocher le jackpot d'une vérité éternelle et n'aurait rien à perdre.
Cependant, la notion de pari suppose toujours la possibilité d'une perte dans la
mesure où l'objet de la foi n'est pas accessible d'un point de vue de la raison.
Dieu n'étant pas un théorème, il ne s'agit donc pas de le démontrer, de le
prouver.
Ainsi, la foi est vécue comme une certitude intime, une sorte
d'impression subjective d'une vérité.
Le fidèle croyant est sensible aux
injonctions et recommandations que lui dictent le permis et le défendu, le bien et
le mal.
Sous ce rapport, le fidèle reste souvent sourd aux appels du corps et de
la raison qui provoque souvent le doute.
Mais s’il en est ainsi, c'est parce que la
foi se fonde sur l'idée que la raison est dans l'incapacité d'élucider ou de penser
le mystère de la divinité.
La raison est souvent perçue comme la faculté des
règles et des principes qui se fonde sur 2 éléments : l'observation empirique et la
nécessité de démonstration (preuves).
De ce point de vue, raison et foi semblent
incompatibles voire irréconciliables.
D'ailleurs, le philosophe danois Soren
Kierkegaard définis la foi comme « un saut dans l'irrationnel ».
Emmanuel Kant
constatant les limites de la raison de l'entendement humain as pu dire que « j'ai
donc dû abolir le savoir pour faire place à la croyance ».
L'évidence que postule
la raison ne demanderais rien d'autre qu'un esprit clair et clairvoyant qui permet
à chaque fois de pouvoir rendre compte et de fonder les idées en raison.
A) Le conflit des arguments
Pour les rationalistes, la croyance religieuse reçoit une couverture ou une forme
de consolation face au caractère tragique de l'existence (mort, souffrance, chaos,
injustice…).
C'est d'ailleurs dans cette perspective que Nietzsche soutient : «la foi
sauve même si elle ment ».
Ainsi, la religion constitue pour les rationalistes un
philosophème, c'est à dire un objet d'étude des attitudes, des comportements et
autres également humains consécutifs à la crainte ou à la peur d'une réalité
tragique.
Par contre, le religieux à défaut de se démarquer totalement de la pensée
rationaliste qui favorise le doute, l’esprit de révolte et par souvent l'athéisme,
estime que la philosophie doit être utilisée comme la servante de la théologie
dans la mesure où sa prétention semble se limiter dans le champ des
phénomènes.
Emmanuel Kant aurait dit en substance que pour la raison, nous ne
pouvons pas connaître les noumènes mais seulement les phénomènes.
Selon la
pensée religieuse, tout le programme philosophique devrait se limiter à
l'élucidation judicieuse du dogme religieux.
B) Pour un cheminement complémentaire entre la raison et la foi (religion)
« Fides quareus intellectum ».
La foi doit chercher la raison à l'intérieur de la foi
même.
Une telle idée exprime la possibilité d'un cheminement complémentaire
entre la raison et la religion, dans un cadre rigoureusement délimité.
C'est ainsi
que Blaise Pascal a pu dire à juste titre « il serait inutile et ridicule que la raison
demande au cœur des preuves, puisque c'est le cœur qui sent Dieu et non la
raison.
Voilà ce qu'est la foi, Dieu rendu sensible au cœur ».
S’il en est ainsi,
c'est parce que la raison n'a jusqu'ici pas....
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