La radiologie
Publié le 16/05/2020
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«
La radiologie
Etant donné leur haute fréquence et, de ce fait, leur éner
gie élevée, les
rayons X traversent les corps et projettent
une image sur une plaque photographique ou sur un
écran fluorescent.
Toutes les matières ne sont pas traversées avec la même
facilité; chaque tissu apparaît avec une teinte plus ou
moins foncée, notamment en fonction de sa densité.
C'est de cette propriété qu'est née la méthode radiogra
phique .
Des rayons X fournissent des informations con
cernant des os fracturés ou une carie dentaire dissimulée.
Ils
permettent aussi d'examiner des organes internes
comme le coeur et les poumons.
Sur le négatif des rayons
X, on distingue nettement les contours du coeur qui se
dessinent
sur le fond plus sombre constitué par les pou-
C i- d ess us: Radio graphi e d'un bras fractur é.
Il s'ag it d'unefractur e sim p le, san s dépla ceme nt.
mons remplis d'air.
Ces contours peuvent être très révéla
teurs:
un coeur hypertrophié peut être le signe d'une lé
sion valvulaire,
d'une affection rénale ou d'une maladie
infectieuse (diphtérie, pneumonie, fièvre typhoïde).
La tuberculose, le cancer et d'autres affections pulmo
naires se traduisent sur la radiographie par des ombres
inhabituelles qu'on peut diagnostiquer avec précision.
Outre l'examen des poumons, la radiographie sert égale
ment à détecter des fractures, des calculs à la vésicule ou
aux reins et des corps étrangers tels que des projectiles.
Toutefois, les rayons X étant nuisibles pour la santé, il
faut éviter de recourir trop souvent à ce genre d'examens.
Pour rendre les tissus mous opaques aux rayons X et visi
bles à
la radiographie, les radiologues utilisent des pro
duits de contraste.
Ainsi, pour observer le revêtement interne de l'estomac,
le patient doit avaler une bouillie de sulfate de baryum,
qui absorbe les rayons X et révèle ainsi les contours de
l'organe.
Pour examiner le système respiratoire, on intro
duit dans les bronches , par la trachée, une huile iodée (le
lipiodol).
De telles substances sont également introduites
dans d'autres organes, tels l'urètre ou la vessie pour en
déterminer les contours.
Dans cette technique, le système .
circulatoire
peut être utilisé: on peut, en effet, injecter
une substance de contraste dans le sang qui la conduit
jusque dans les reins où elle sera excrétée.
Toutefois,
pour radiographier les artères et les veines, les difficultés
sont plus nombreuses.
La radiographie permet aussi de révéler des zones du
corps qui ne sont pas en contact direct avec le système cir
culatoire ou le monde extérieur.
Pour y parvenir, elle uti
lise des techniques spéciales
comme, par exemple, l'injec
tion d'un gaz ou d'huile iodée dans une articulation, dans
certaines régions du cerveau, dans la cavité abdominale
ou d'autres cavités.
Toutes ces techniques sont fondées
sur une absorption différentielle des rayons X par les dif
férents tissus
de l'organisme ou par différentes zones
d'un même tissu.
On utilise une technique spéciale pour examiner la partie
inférieure du système digestif, côlon et rectum: on admi
nistre au patient un lavement baryté qui tapisse le côlon
et en révèle les irrégularités éventuelles à la radiographie.
Cette procédure n'est pas très agréable, mais donne des
résultats
sûrs et sauve journellement la vie de personnes
atteintes d'un début de cancer des intestins.
Aujourd'hui,
on utilise un cathéter pour introduire dans le coeur un
produit contrasté afin d'examiner radiographiquement la
circulation du sang et ses troubles .
On a inventé une nouvelle méthode qui apporte plus de
renseignements
que la radiographie classique, c'est la to
mographie.
Ce procédé permet d'obtenir une image ra
diographique en coupe d'un organe; les tomogrammes
sont effectués en imprimant au tube à rayons X et au film
un déplacement autour du sujet immobile.
La tomogra
phie permet d'explorer des zones qui seraient invisibles
en radiographie ordinaire parce que masquées par d'au
tres organes.
La scintigraphie isotopique est fort utilisée aujourd'hui,
pour les examens de la thyroïde notamment.
L'iode ra
dioactif, injecté avant l'examen, s'accumule dans la glan
de thyroïde.
La caméra exploratrice, constituée d'un.
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