La querelle entre les anciens et les modernes

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Résumé La querelle des Anciens et des Modernes ou (la querelle des Classiques et des Modernes) était un événement marquant à la fin du XVIIe siècle non seulement dans l’histoire littéraire française mais dans l’histoire critique. Introduction Dans cette recherche on va commencer par la présentation des deux courants importants : les Classiques et les Modernes. Puis on va parler de la circonstance dans laquelle la querelle était déclenchée, ensuite on va voir les conséquences et la réaction des écrivains par rapport à cette dernière. Ensuite on cite les réclamations des Modernes et des Anciens et l’avenir de cette querelle et sa continuité jusqu’aujourd’hui. 1) La définition 1-1 Le classicisme 1-2 Les modernes 2) La querelle 2-1Charles Perrault 2-2 Les contes de Perrault 3) Les conséquences 3-1 Boileau et la querelle 3-2 La Bruyère et la querelle 3-3 Fontenelle et la querelle 4) Les revendications et la fin de la querelle 4-1 ce que revendique les Anciens 4-2 Ce que revendiquent les modernes 4-3 La suite de la querelle au XVIII e & XIXe siècle 5) La conclusion 2 1)La définition 1-1 Le Classicisme : Le terme classicisme provient du latin Classius « de première classe » Dans le livre de Art poétique français, Thomas Sébillet a utilisé le mot Classique « en l’appliquant aux auteurs qu’il recommandait comme modèle. » Le classicisme est basé sur l’harmonie, l’équilibre, la raison et le respect des textes antiques. Cette mouvement est étroitement lié au règne de Louis XIV qui, pendant son long règne, a essayé d’imposer sa toute puissance et d’assurer l’unité et la force de son royaume. Il a réuni des écrivains qui ont eu un idéal commun : atteindre la beauté des œuvres antiques. Pour arriver à leurs objectifs, les auteurs classiques se sont imposés des règles esthétiques et morals : sobriété, clarté du style, imitation des auteurs anciens, volonté de plaire et d’instruire. 1-2 Les modernes, dont Charles Perrault et au tête avec Molière, affirmaient l’innovation dans la création des œuvres littéraire, contrairement aux classiques. Ils valorisaient la nouveauté et refusaient à imiter les anciens. Ils croyaient en progrès, et revendiquaient une modernité culturelle que soutient l'expressivité de la langue française par rapport au latin et au grec. Certains philosophes en voyant des progrès scientifiques, ont mis en lumière les conquêtes de l’esprit humain : Blaise Pascal dans le préface de son Traité sur le Vide soigneusement annonce la supériorité des modernes en déclarant que l’humanité enrichit ses connaissances en vieillissant. Le respect que l'on porte à l'antiquité étant aujourd'hui à tel point, dans les matières où il doit avoir moins de force, que l'on se fait des oracles de toutes ses pensées, et des mystères même de ses obscurités ; que l'on ne peut plus 3 avancer de nouveautés sans péril, et que le texte d'un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons ... C'est ainsi que, sans les contredire, nous pouvons assurer le contraire de ce qu'ils disaient et, quelque force enfin qu'ait cette antiquité, la vérité doit toujours avoir l'avantage, quoique nouvellement découverte, puisqu'elle est toujours plus ancienne que toutes les opinions qu'on en a eues, et que ce serait ignorer sa nature de s'imaginer qu'elle ait commencé d'être au temps qu'elle a commencé d'être connue.1 2) La querelle Cette querelle est déclenchée au sein de l’Académie française, dans une fête à l’occasion de la guérison de Louis XIV en 1687 par Charles Perrault, un défendeur des droits des modernes. Lui, il a critiqué directement la tradition en citant son fameux poème de Le siècle de Louis-le-grand. Il a