La quatrième partie discours de la méthode de Descartes
Publié le 25/03/2022
Extrait du document
«
La quatrième partie du Discours de la méthode comme son titre l'indique, s'attelle à mettre en évidence
l'existence de Dieu à travers le doute cartésien émis par Descartes ." Il fallait que je rejetasse, comme
absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute "
En effet il part du postulat selon lequel de la remise en question de tout, subsiste une pensée qui résiste
subsiste ; elle demeure et ce malgré les conditions dans lesquelles se trouve l'être : éveil, sommeil .
C'est dire que malgré la certitude de penser, il convient qu'il y'a une instance suprême qui met en lui
l'idée de la pensée, imparfaite soit-elle.
«Cette mise en avant de la méthode du doute comme principe
de certitude est pour Descartes le scanner par lequel tout ce dont il a le moindre doute doit être rejeté,
pour ne s’appuyer que sur du certain.
Ceci à cause de « nos sens qui nous trompent quelquefois ».
Descartes dit avoir voulu supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle qu’ils nous la font imaginer.
Et parce qu’il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, « je rejetai comme fausses toutes les
raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations.
Et enfin, (…) je me résolus de feindre que
toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit, n’étaient non plus vraies que les illusions de
mes songes.
»
Le doute s’applique ici au système de la pensée c’est-à-dire aux sens, ensuite au raisonnement, et même
à l’esprit.
Chaque fois, Descartes est pris d’un doute sur tout ce qu’il a appris.
Il pourrait bien n’être qu’en
train de rêver, ou d’être trompé soit par ses sens soit par sa raison.
Il en arrive ainsi à douter de tout.
« Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait
nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose ».
C’est justement ce doute sur tout et sur
lui-même qui lui fait prendre conscience que pour douter, il doit bien exister.
Il doit bien être quelque
chose pour pouvoir douter.
Et remarquant que cette vérité : « je pense donc je suis, était si ferme et si
assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de
l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie,
que je cherchais ».
C’est le moment le plus important du Discours de la méthode, car c’est la première
vérité que Descartes établit pour sûr.
C’est ce premier principe qui lui permet de sortir du doute,.
»
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