La Pyramide du Louvre

« La Pyramide du Louvre Introduction : Notre sujet était “L’art est fait pour troubler, la science rassure.”.

Pour illustrer cette citation, j’ai choisi de parler de la Pyramide du Louvre.

En 1981, lorsque Mitterrand est nommé Président, il décide de rénover le musée du Louvre, à Paris, afin de faciliter l’accès au musée aux visiteurs de plus en plus nombreux.

Pour cela, Emile Biasini, qui supervise le projet, fait appel à l’aide de Ieoh Ming Pei, un architecte américain d’origine chinoise, né en 1917 et mort en 2019.

Son travail est caractérisé par sa recherche de formes géométriques, et son utilisation de matériaux assez froids, comme la pierre, le verre, l’acier ou le béton.

Il construit la Pyramide du Louvre entre 1985 et 1989, et elle est inaugurée une première fois le 4 Mars 1988, et une seconde fois le 29 Mars 1989, à l’occasion de son ouverture au public.

Mais ce projet a en fait plusieurs objectifs, qui sont : Réaménager tout le musée et l’agrandir, libérer l’aile occupée à ce moment là par le Ministère des finances, créer une nouvelle cour centrale (la Cour Napoléon), créer une entrée avec un volume, car cette entrée sera souterraine et ne doit pas ressembler à l’entrée d’un parking ou du métro, tout en ne cachant pas les bâtiments plus anciens, mais au contraire, en les mettant en valeur. Nous allons donc voir comme Pei s’y est pris pour réaliser cela, tout d’abord en faisant une description de la Pyramide et de ce qui l’entour, puis en parlant des polémiques et controverses qu’elle a entrainé, et enfin, nous répondrons à notre problématique grâce à une petite conclusion. I.

La Pyramide du Louvre description : La structure est en acier et aluminium, et la pyramide est constituée de 603 losanges et 70 triangles en verre feuilleté, qui est un assemblage de feuilles de verre, séparées par des sortes d’intercalaire plastique.

La pyramide pèse environ 200 tonnes, mesure 21,64 mètres sur une base carrée de 35,42 mètres de côté, qui sont des dimensions qui font référence aux dimensions de la pyramide de Khéops, ce qui fait écho à la grande collection égyptienne du musée. Le tout est soutenu par un réseau, qui représentait l’un des plus gros défis lors de la construction, car ce réseau, fait de 128 poutres et 16 câbles d’acier, devait être à la fois léger et solide. Cette pyramide est située au centre de la cour Napoléon, mais n’est pas seule.

En effet, la grande pyramide est en fait entourée de trois petites pyramides, ou pyramidions, qui mesurent tout-de-même cinq mètres de hauteur et qui font office de puits de lumière naturelle sur les accès des différentes collections du musée.

La grande pyramide est également accompagnée de bassins d’eau triangulaires, qui permettent en fait de refléter les bâtiments autour, et d’une pyramide inversée qui elle fait sept mètres.

Cette pyramide inversée est également constituée de verre et de métal, elle possède 84 losanges et 24 triangles, et elle se situe au centre de la Place du Carrousel.

Ce projet a mis quatre ans à voir le jour. Il a également dû faire face à un défis, qui était la transparence du verre que souhaitait l’architecte.

Pour obtenir un verre le plus transparent possible, il a dû faire appel à une équipe de Saint-Gobain, qui est une entreprises française de production, transformation et distribution de matériaux, pour qu’ils élaborent en verre laminé extra-clair de 21,5 millimètres, ce qui leur a pris deux ans, et la construction et l’utilisation d’un four spécial, et de sables spéciaux, provenant de la forêt de Fontainebleau.

Ce verre permet, comme les bassins d’eau, de refléter le ciel et les. »