La puissance des États-Unis

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« Cette puissance est également spatiale et scientifique. 60 % des prix Nobel sont en effet attribués à des scientifiques étasuniens. Mais les États-Unis ont su également utiliser les dernières technologies de l'information et de la communication dans les années 80 pour asseoir leur domination. Le réseau Internet utilise essentiellement l'anglais comme langue. On peut désormais parler d'hyper puissance (doc. 2). À partir des années 90, les États-Unis profitent également de l'éclatement du communisme dans les pays de l'Est pour accroître leur domination économique et militaire sur le monde (doc. 3). Mais cette puissance reste fragile. Economiquement les États-Unis orientent leur agriculture vers les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) que l'Union Européenne condamne pour l'instant (doc. 4). Par ailleurs leur puissance repose sur la force et se transforme en volonté hégémonique de domination mondiale où les États-Unis aiment tenir le rôle de « gendarmes du monde » afin souvent de mieux protéger leurs intérêts. Dans la mesure où la pauvreté et l'injustice font le lit de tous les extrémismes, cette situation engendre alors des mouvements de rejet à l'encontre des États-Unis et des actes de terrorisme contre leurs ressortissants (doc. 5). La puissance des États-Unis dépasse le cadre du territoire américain. Ce pays exporte et impose ses modèles de développement économique et culturel aux autres pays. Il s'agit donc d'un véritable empire. Mais l'histoire a montré qu'aucun empire n'était éternel. Les États- Unis sont fragiles, même sur leur territoire, comme l'ont montré les attentats de septembre 2001. Ne devraient-ils pas alors « mettre la lutte pour le développement au cœur de leur {politique étrangère »comme le souhaite Jeffrey Sachs, professeur à Harvard, en 2001 (doc. 5) ? Cela ne contribuerait-il pas à les faire accepter par tous les autres pays ? Cette politique ne constituerait-elle pas un des remèdes essentiels à la fragilité de cet empire? ...»