« La promenade à l’aube » SIDO, Colette
Publié le 05/06/2024
Extrait du document
«
Texte 1 : « La promenade à l’aube » SIDO, Colette
INTRO :
Nous avons à l’étude « La promenade à l’aube » extrait du roman Sido écrit par Colette en
1930.
Sidonie Gabrielle Colette, écrivaine, journaliste, actrice française du 20ème siècle,
connue pour ses romans et ses œuvres autobiographiques qui traitent des thèmes
universels tel que l’amour, la sexualité, la nature et la liberté.
Les années 1920 lui apporte la
gloire littéraire notamment avec des œuvres à tonalités autobiographique et en prose lyrique
tel que « La maison de Claudine », « La Naissance de jour », « Les Vrilles de la Vigne ».
Sido est un roman autobiographique basé sur l’enfance de Colette dans lequel elle dresse le
portrait des membres de sa famille à la 1ère personne du singulier.
La figure centrale de son
enfance est Sido sa mère qu’elle évoque avec tendresse et admiration, elle relate son
enfance dans la Bourgogne du 19ème siècle.
Elle décrit avec sensibilité la nature
environnante, à laquelle elle a été éveillée par sa mère ainsi que les animaux qui peuplent
son univers d’enfant.
L’extrait étudié s’inscrit dans la 1ère partie de la trilogie familiale intitulé
« Sido ».
Les premières pages mettent l’accent sur Sido, figure maternelle souveraine de
son foyer et de son jardin qui initie sa fille à la beauté du monde sauvage.
L’extrait étudié
constitue un épisode autonome au sein duquel Colette, adulte, raconte les promenades
solitaires qu’elle faisait enfant, à l’aube et le bonheur qu’elle ressentait dans un contact
privilégié avec une nature mystérieuse à peine éveillée.
C’est pourquoi nous nous
demanderons en quoi cet épisode qui mêle autobiographie, conte et mythe célèbre le monde
de ‘enfance dans sa connivence avec la nature.
Tout d’abord nous analyserons de la ligne 1
à 9 le goût des étés et de l’aube, puis de la ligne 10 à 21 nous observerons la découverte
d’un monde qui s’éveille.
STRUCTURE :
I.
II.
Le goût des étés et de l’aube (l 1 à 9)
La découverte d’un monde qui s’éveille (l 10 à 21)
1) Le goût des étés et de l’aube
« Etés »
PLURIEL
ANAPHORE
« mes grands chapeaux »
METONYMIE
« Car »
« j’aimais tant l’aube déjà que ma
mère me l’accordait en récompense »
CONJONCTION DE
COORDINATION
METAPHORE
IMPARFAIT
« tant »
ADVERBE D’INTENSITE
Phrase non verbale : prose lyrique mise en
place d’un décor figé, mystérieux, intemporel,
atmosphère onirique
Restitution du souvenir d’antan mis en valeur
par la chaleur avec des adj mélioratifs
« jaune et chaud » « grands chapeaux »
L’enfant n’est pas décrit physiquement, elle
disparaît sous son couvre-chef ce qui
renforce la dimension onirique
Explication de sa fascination, brève
parenthèse dans le récit
Indique une relation privilégiée entre a mère
et la fille, L’aube est un cadeau.
Sido apparait
alors comme une divinité bienfaisante offrant
la Nature en cadeau à sa fille renforcé par le
singulier « j’ » « ma » « me »
Fascination de Colette pour l’aube, dure
depuis longtemps avec l’adj « déjà »
« tant que »
« me l’accordait » « j’obtenais »
PSCC DE
CONSEQUENCE
IMPARFAIT D’HABITUDE
« m’éveillât »
« A trois heures et demi »
SUBJONCTIF IMPARFAIT
CCT + REP
« un panier vide à chaque bras »
CCM
« vers des terres maraîchères qui se
réfugiaient dans le pli étroit de la
rivière, vers les fraises, les cassis et
les groseilles barbues »
ENNUMERATION
PERSONNIFICATION
Nature est vue comme un don de la nature
de la mère à la fille
Suggère le caractère habituel, répétitif de la
promenade
Marque l’intensité, symbole de l’émancipation
Ce détail donne de la réalité au souvenir et
souligne le caractère original de l’éducation qu’a
donnée Sido à sa fille
L’image des paniers vides renvoie à l’idée
d’exploration, de découverte du monde
Petite fille gourmande
Souligne....
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