La prise de la tour MalakoffVers la chute de Sébastopol.
Publié le 17/05/2020
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1 / 2 La prise de la tour Malakoff
Vers la chute de Sébastopol'
Depuis près d'un an, les assauts alliés se brisent contre les formidables retranche
ments de Sébastopol'.
L'échec des offen
sives de juin 1855 a prouvé que les
assaillants ne peuvent franchir de vastes
espaces découverts, vu l'intensité du feu ennemi.
Aussi les Alliés creusent-ils de nouvelles tranchées.
Début septembre,
ces approches parviennent à quelques
dizaines
de mètres des ouvrages russes.
L'heure de la grande offensive est venue.
On en fixe la date au 8 septembre.
L'assaut général ne doit être donné
qu'après la prise de la tour Malakoff,
clef du dispositif défensif
de Sébastopol'.
Bâti sur une élévation derrière de pro
fonds fossés, protégé d'épais revête
ments
de terre, ce puissant ouvrage
commande l'ensemble des fortifications
qu'il couvre
de ses canons.
Pélissier, le commandant en chef fran
çais, confie l'attaque de la forteresse au
général Mac-Mahon qui doit s'y mainte
nir à tout prix.
La préparation d'artille
rie commence dès le 5 septembre; c'est,
selon les Russes, «un bombardement infernal».
Pendant trois jours, plus de 800 pièces pilonnent la place, et tout
particulièrement la tour Malakoff qui ne peut réparer ses avaries.
Le 8 septembre, à midi, la division Mac
Mahon s'élance; l'état-major russe est
complètement surpris.
Epuisée par
les alertes successives, la garnison de Mala
koff, composée de 1400 fantassins et de 500 artilleurs, se repose dans les abris;
seuls les canonniers sont à leurs postes.
Jaillis des tranchées, les zouaves franchis-
8 septembre 1855
sent les fossés, escaladent le talus et
s'introduisent dans la forteresse par ses
embrasures.
La redoute est conquise au
prix d'un corps à corps sanglant.
L'éten
dard français planté sur
le parapet
donne le signal de l'offensive sur tout le front.
Les assaillants remportent quelques suc
cès mais, un feu nourri leur infligeant
de lourdes pertes, ils doivent regagner leurs
tranchées.
Cependant, toutes les contre
attaques russes échouent devant Mala
koff.
Une terrible menace pèse encore
sur les Français: la place est minée.
Qu'importe: «J'y suis, j'y reste!» aurait
dit Mac-Mahon.
En effet, on parvient à
désamorcer
les poudrières.
Dès la fin de l'après-midi, Gortchakov, le comman
dant en chef russe, juge que la prise de la tour rend Sébastopol' indéfendable.
La place est évacuée dans la nuit après
destruction
de ses principaux ouvra
ges.
Le lendemain, après 332 jours de siège, les Alliés entrent dans une ville qui n'est
plus que ruines.
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