La princesse de cleves examen de conscience: Comment se déroule cette douloureuse introspection ?

« texte 7 lÕexamen de conscience Introduction ¥Rapide biographie de Mme de Lafayette ¥La princesse de Clves est souvent considŽrŽ comme le premier roman.

Il fut Žcrit en 1670.

Au moment de sa sortie, il sÕagissait dÕun genre nouveau : le traitement dÕun sujet ˆ la fois historique et psychologique, empreint des valeurs de lՎpoque classique, Žtait totalement inhabituel.

Il donna lieu ˆ de nombreux dŽbats sur les actions des personnages.

LÕintrigue de ce roman se dŽroule en 1558-1559, donc un sicle avant le moment de lՎcriture.

¥Ce passage fait suite au (fameux) passage de la lettre.

Mme de Clves a lu la lettre quÕelle a cru adressŽ au duc, alors quÕelle lՎtait au vidame de Chartres.

Elle est dÕabord jalouse, puis M.

de Nemours rŽtablit la vŽritŽ.

Entretemps, la reine a pris connaissance de lÕaffaire et exige dÕavoir la lettre, mais celle-ci a ŽtŽ rendue au vidame de Chartres.

Ils prennent donc la rŽsolution de la recopier de mŽmoire en changeant lՎcriture.

Le stratagme Žchoue et ne parvient pas ˆ duper la reine.

Cependant, les deux personnages partagent cet instant comme un moment empreint dÕune complicitŽ particulire.

Ici, la lettre est terminŽe, ils se sŽparent, et Mme de Clves se livre ˆ un examen de conscience, une analyse de ses propres sentiments.

(Lecture du texte) ProblŽmatique : Comment se dŽroule cette douloureuse introspection ? (Annonce du plan) 1.Brusque retour ˆ la rŽalitŽ l.

1-8 Apr s qu'on eut envoy Ž la lettre ˆ madame la dauphine, monsieur de Cl ves et monsieur de Nemours s'en all rent -On assiste ˆ un brusque dŽpart des personnages, comme au thŽ‰tre.

La transition se fait en deux Žtapes : subordonnŽe CC de temps + principale au passŽ simple .

Ces deux propositions posent le cadre : la princesse se retrouve seule.

LÕexamen de conscience sÕouvre par un contexte de solitude qui sÕapparente ˆ un dŽgrisement.

La solitude semble brutale suite ˆ de longs passages dՎchanges, avec la lettre en climax.

Et cette solitude est la condition sine qua non ˆ lÕintrospection pour la princesse.

Madame de Cl ves demeura seule, et sit ™t qu'elle ne fut plus soutenue par cette joie que donne la pr Žsence de ce que l'on aime, elle revint comme d'un songe ; -LÕhŽro•ne opre une analyse des sentiments qui g lisse vers lÕuniversel , ds cette Žtape : Ç que donne la prŽsence de ce que lÕon aime È.

CÕest une faon de mieux faire comprendre lՎtat de Mme de Clves, et Žgalement de faire une gŽnŽralisation sur le sentiment amoureux.

Ç Elle revint comme dÕun songe È : la comparaison met lÕaccent sur le brusque retour ˆ la raison, sur le fait que la solitude oblige ˆ revenir ˆ la rŽalitŽ, se rŽveiller.

elle regarda avec Žtonnement la prodigieuse diff Žrence de l' Žtat o  elle Žtait le soir, d'avec celui o  elle se trouvait alors ; -Vient ensuite le dŽbut de lÕintrospection : Ç elle regarda avec Žtonnement È.

Regarda : importance de la vue dans le roman, mais ici sens ÞgurŽ, et Žtonnement : sens plus fort au XVII quÕaujourdÕhui.

(/tonnerre).

AssociŽ ˆ Ç prodigieuse È : hyperbole dans la description des sentiments.

Est ŽtonnŽe. »