La politique orientaleet la guerres de Crimée.
Publié le 15/05/2020
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La politique orientaleet la guerres de Crimée.
La Russie de Nicolas 1er rêve, sous prétexte de protection des orthodoxes, de pénétrer dans l'Empire ottoman etd'atteindre la Méditerranée.
Le refus du Sultan d'accorder à la Russie la garde des Lieux Saints amène l'invasion dela Roumanie en 1853.
Inquiètes pour leurs propres intérêts, la France et l'Angleterre ripostent par la guerre : 27 mars 1854.
Aux côtés de l'Angleterre protestante, Napoléon apparaît comme le défenseur des intérêts catholiques en Orient.
Napoléon III est,en réalité, intéressé par la question d'Orient pour plusieurs raisons.
Pour fortifier son prestige, il veut aider lesnationalités chrétiennes (idée des nationalités) et affirmer la présence de la France en Orient (prestige français enface de l'Angleterre et de la Russie) Mais, par une politique de défense des intérêts catholiques, il pense s'attacherla droite française.
Après une tentative malheureuse en Dobroudja (choléra), la coalition décide d'attaquer les bases navales russes :
dans la Baltique, la flotte anglaise prend les îles d'Aland et bloque ainsi les navires russes de Saint-Pétersbourg;
dans la mer Noire, Français et Anglais organisent L'EXPÉDITION DE CRIMÉE et débarquent à Eupatoria, enseptembre 1854.
Le siège de Sébastopol est pénible.
Les Russes se sont solidement fortifiés dans la place, et des armées de secourstentent par trois fois de les délivrer.
Les Alliés ont un équipement insuffisant, et le commandement n'est pascoordonné.
On fait la première expérience de guerre de tranchées.
L'assaut réussit finalement le 10 septem.bre1855, grâce à l'opiniâtreté de Mac-Mahon; mais les Russes peuvent évacuer leurs troupes, qui avaient résisté àonze mois de siège.
La longueur de la guerre a lassé les Alliés.
Ils veulent la paix, que le nouveau tsar, Alexandre II, est tout disposé àaccepter.
Les négociations de paix sont donc très vite engagée.
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